Frank Zappa (1940-1993) à l'émission Crossfire dans un débat sur la censure
source : http://www.archive.org/details/FrankZappaOnCrossfire
En 1993, Frank Zappa mourait d'un cancer de la prostate. Sept années auparavant, en 1986, il participait à un débat sur CNN dans l'émission Crossfire dont le thème était "faut-il interdire les clips et les disques de rock lorsqu'ils choquent la morale publique?". Ce jour là, Frank Zappa défendait avec un flegme imperturbable et un oeil pétillant d'ironie le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis contre un journaliste du Washington Times partisan de la censure.
Depuis, plusieurs affaires judiciaires ont amenés des rockers devant les tribunaux américains : Judas Priest en 1990, Body Count (Ice-T) en 1992, Marilyn Mason en 2002.
En 1985, la RIAA (Recording Industry Association Of America) imposa la mise d'un sticker sur les disques contenant des offenses de langage avec la célèbre mention "Parental advisory explicit lyrics".
Si on évoque Zappa comme un défenseur des libertés, il ne faut pas oublier de rappeler qu'il est aussi un des musiciens majeurs du XXe siècle, guitariste, chef d'orchestre, ingénieur, compositeur profondément marqué dès l'adolescence par les compositions d'Edgar Varèse et d'Igor Stravinski, il a été initiateur de multiples expériences musicales au long d'une discographie riche de plus 50 albums sur le label Rykodisc .
voir l'article sur Musicologie.org
Discographie disponible à la Médiathèque de Dole
1966 : Freak out!
1968 : We're only in for the money
1969 : Uncle Meat
1970 : Weasels ripped my flesh / & the Mothers of invention
1972 : The grand wazoo
1973 : Over-nite sensation
1976 : Zoot Allures
1979 : Joe's garage : Acts I, II & III
1979 : Sheik Yerbouti
1981 : Shut up 'n play yer guitar ; Shut up 'n play yer guitar some more ; Return of the son of Shut up 'n play yer guitar
1983 : London Symphony Orchestra
5 mai 2007
"Pierrot lunaire" de Schoenberg dirigé par Boulez : vidéo de la semaine #12
"Pierrot lunaire" (extraits)(1912), musique de Arnold Schoenberg
Christine Schäfer, soprano (Pierrot)
Ensemble Intercontemporain
Pierre Boulez, direction
Un film de Oliver Herrmann (1999)
Sprechgesang !
source : http://www.archive.org/details/pierrot_lunaire
Christine Schäfer, soprano (Pierrot)
Ensemble Intercontemporain
Pierre Boulez, direction
Un film de Oliver Herrmann (1999)
Sprechgesang !
source : http://www.archive.org/details/pierrot_lunaire
4 mai 2007
Kora Jazz Trio : disque de la semaine
Magnifique pochette dont la ligne graphique rappelle celle du label Blue Note et qui laisserait presque croire qu'il s'agit de la réédition d'un disque de hard bop des années 60. A l'écoute du disque enregistré à Paris en 2005, cette impression de rigueur et de classicisme se confirme. Les musiciens ont réussi une chaleureuse symbiose entre les musiques de l'Ouest africain avec ses timbres, et ses percussions et un jazz presque savant avec ses phrasés virtuoses et précis.
Quelques liens vers des chroniques du disque : ici, et là.
Djeli Moussa Diawara est guinéen, et comme son frère Mory Kanté, il joue de la kora, une harpe à 32 cordes. La kora est l'instrument traditionnel des griots dans les anciens royaumes mandingues du Mali ou du Sénégal.
"Part two" / Kora Jazz Trio. - Celluloïd : Rue Stendhal, 2006
Djeli Moussa Diawara, kora, guitare
Abdoulaye Diabaté, piano
Moussa Cissoko, percussion
Mamadou Koné dit "Prince", calebasse
Titres : 1. Djame ; 2. Folly ; 3. Sunugal ; 4. Dadiou ; 5. Rythm'Ning (standard de T. Monk) ; 6. Sindi ; 7. N'Na ; 8. Seyo ; 9. Teranga ; 10. La Mer (reprise de C. Trenet) ; 11. Yakar ; 12. Djanya
http://korajazztrio.free.fr/
Quelques liens vers des chroniques du disque : ici, et là.
Djeli Moussa Diawara est guinéen, et comme son frère Mory Kanté, il joue de la kora, une harpe à 32 cordes. La kora est l'instrument traditionnel des griots dans les anciens royaumes mandingues du Mali ou du Sénégal.
"Part two" / Kora Jazz Trio. - Celluloïd : Rue Stendhal, 2006
Djeli Moussa Diawara, kora, guitare
Abdoulaye Diabaté, piano
Moussa Cissoko, percussion
Mamadou Koné dit "Prince", calebasse
Titres : 1. Djame ; 2. Folly ; 3. Sunugal ; 4. Dadiou ; 5. Rythm'Ning (standard de T. Monk) ; 6. Sindi ; 7. N'Na ; 8. Seyo ; 9. Teranga ; 10. La Mer (reprise de C. Trenet) ; 11. Yakar ; 12. Djanya
http://korajazztrio.free.fr/
3 mai 2007
IRMA, Centre d'Information et de Ressources pour les Musiques Actuelles
L'IRMA est une association indispensable dans le domaine de l'information, la formation, le conseil et l'orientation à destination des acteurs des musiques actuelles. L'IRMA regroupe le CIR (Centre Info Rock), le CIJ (Centre Info Jazz) et le CIMPT (Centre Info Musiques traditionnelles et du monde)
http://www.irma.asso.fr/
Les activités de l'IRMA sont diversifiées :
La vidéo suivante est proposée sur Dailymotion.
Film de présentation de l'irma (2004)
envoyé par irmACTU
http://www.irma.asso.fr/
Les activités de l'IRMA sont diversifiées :
- Un centre de ressources au siège parisien
- L'édition et la librairie
- La formation et la gestion d'offres d'emplois et de stages
- La gestion d'un répertoire de plus de 50 000 contacts et la rédaction de fiches pratiques
- plein d'autres choses dont l'édition d'une newsletter mensuelle Irmactu (cette lettre d'actualité propose ce mois-ci un article très étayé sur les bibliothécaires musicaux et les discothécaires comme acteurs et promoteurs des musiques actuelles)
La vidéo suivante est proposée sur Dailymotion.
Film de présentation de l'irma (2004)
envoyé par irmACTU
2 mai 2007
Vive voix : anthologie sonore de poésie : site de la semaine
Le Wheaton College de Norton (Massachusetts) propose en ligne une sélection de poèmes à écouter des grands auteurs de la littérature française : d'Apollinaire à Villon, en passant par Baudelaire, Mallarmé, et Rimbaud... Ecoute en streaming.
http://www.wheatoncollege.edu/Academic/academicdept/French/ViveVoix/Home.html
http://www.wheatoncollege.edu/Academic/academicdept/French/ViveVoix/Home.html
28 avril 2007
Naissance de l'industrie du disque : histoire du disque #3
Emile Berliner, le concepteur du disque horizontal
1887 un chercheur allemand émigré aux États-Unis travaillant pour la firme Bell & Tainter, met au point le disque horizontal en ébonite (mélange de caoutchouc et de souffre), ce nouveau support entre en concurrence avec le cylindre.
Selon ce procédé, le tracé sonore était tout d'abord dessiné en sillon et en spirale, sur un disque de zinc recouvert d’une fine couche de cire.
1893, Emile Berliner met au point un procédé de galvanoplatie (opération qui consiste à déposer par électrolyse une couche de métal sur un support conducteur et servant de moules pour tirer des «positifs», d’abord en ébonite, puis en gomme-laque)
Selon le principe du moule à gauffre !
Un procédé très adapté à la production de masse pour le divertissement musical.
1898, Emile Berliner rentre à Hanovre (Allemagne) et crée ainsi la première fabrique de pressage de disques plats a Hambourg par galvanoplastie et fonde avec son frère, la Deutsche Grammophon Gesellschaft qui, dès 1901, s’enorgueillit d’un catalogue fabuleux: «Plus de cinq mille enregistrements dans toutes les langues du monde!»
En France, la commercialisation commence avec Henri Lioret qui lance le Lioretgraph (1893) et avec les frères Charles et Émile Pathé, qui nesont pas en reste avec ... le Pathéphone.
Après avoir fait entendre le phonographe dans les foires, les Frères Pathé constituent (1896) une petite société, qui grandit rapidement, tout en restant longtemps fidèle au cylindre, avant d'adopter le disque gravé.
Une nouvelle culture
C'est la musique qui profite surtout de cette invention, à partir de 1900.
Des stars mondiales, produit de l'industrie naissent avec la diffusion du disque.
Le ténor Enrico Caruso a été la première star du disque.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’y eut pas de passage net du cylindre (procédé Edison) (apprécié pour la constance de sa vitesse linéaire) au disque (procédé Cros/application Berliner) (plus maniable, moins encombrant, de classement plus facile). Mais vers 1920, le phonographe à rouleaux est complètement évincé.
Dans les années 20, arrive l'amplification
Après l'invention du microphone et du haut-parleur électriques, on entre alors véritablement dans le domaine de l'électroacoustique. Grâce à ces découvertes, les premiers disques, enregistrés à l'aide de microphones, d'amplificateurs et de transducteurs électromécaniques appelés graveurs, sont mis dans le commerce en 1924.
Les têtes de lecture électriques, alimentant un amplificateur et des haut-parleurs, commencent à se substituer aux têtes à lecture directe des gramophones traditionnels dans le courant des années 30.
L'époque des 78 tours
1927 généralisation de la vitesse de rotation du disque qui est fixée à 78 tours par minute (en anglais 78 RPM).
Dans l'entre-deux- guerres, ce sont les vedettes du music-hall telles que Joséphine Baker, Charles Trenet ou Maurice Chevalier qui font les beaux jours de l'industrie phonographique.
Dès 1938 , le philosophe polémiste (grincheux ?) Theodor W. Adorno fustigera la massification de la culture telle qu'elle se diffuse avec l'industrie du disque dans un essai prophétique "Le caractère fétiche de la musique et la régression de l'écoute" (Allia, 2001). Adorno avait une conception assez dogmatique et restreinte de la musique : Arnold Schoenberg.
Pour lui, hors de l'esthétique de la nouvelle école de Vienne tout était régression, Stravinski, comme le jazz.
On peut présumer qu'il n'aurait pas aimer non plus les clips de MTV ;-)
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale commencera l’âge d’or du disque avec 3 innovations : le microsillon, la haute-fidélité et la stéréophonie
... à suivre !
A lire :
Bruno Sébald, L'édition phonographique : 1895-1950, des débuts de la commercialisation des phonogrammes à l'apparition du microsillon, AFAS [Association des détenteurs de documents audiovisuels et sonores]
Collections de 78 tours numérisés en ligne :
>Nos "78 tours"
Plus de 5000 disques 78 tours à écouter au format MP3 classique jazz nostalogie
http://www.78-tours.net/
>Internet Archive - 78 RPMs
http://www.archive.org/details/78rpm
>Le Gramophone virtuel : Enregistrements historiques canadiens
http://www.collectionscanada.ca/4/4/index-f.html
>Here is Jazz Old Time on line
http://www.jazz-on-line.com/index.htm
>Turtle "78 RPM" Jukebox
http://turtleservices.com/jukebox.htm
>The cylinder archive
http://www.cylinder.de
>Jan's 78 RPM Record Warehouse
http://www.78rpm.hovers.nl/
Connaissez-vous d'autres sites proposant des archives sonores numérisées et accessibles en ligne ?
1887 un chercheur allemand émigré aux États-Unis travaillant pour la firme Bell & Tainter, met au point le disque horizontal en ébonite (mélange de caoutchouc et de souffre), ce nouveau support entre en concurrence avec le cylindre.
Selon ce procédé, le tracé sonore était tout d'abord dessiné en sillon et en spirale, sur un disque de zinc recouvert d’une fine couche de cire.
1893, Emile Berliner met au point un procédé de galvanoplatie (opération qui consiste à déposer par électrolyse une couche de métal sur un support conducteur et servant de moules pour tirer des «positifs», d’abord en ébonite, puis en gomme-laque)
Selon le principe du moule à gauffre !
Un procédé très adapté à la production de masse pour le divertissement musical.
1898, Emile Berliner rentre à Hanovre (Allemagne) et crée ainsi la première fabrique de pressage de disques plats a Hambourg par galvanoplastie et fonde avec son frère, la Deutsche Grammophon Gesellschaft qui, dès 1901, s’enorgueillit d’un catalogue fabuleux: «Plus de cinq mille enregistrements dans toutes les langues du monde!»
En France, la commercialisation commence avec Henri Lioret qui lance le Lioretgraph (1893) et avec les frères Charles et Émile Pathé, qui nesont pas en reste avec ... le Pathéphone.
Après avoir fait entendre le phonographe dans les foires, les Frères Pathé constituent (1896) une petite société, qui grandit rapidement, tout en restant longtemps fidèle au cylindre, avant d'adopter le disque gravé.
Une nouvelle culture
C'est la musique qui profite surtout de cette invention, à partir de 1900.
Des stars mondiales, produit de l'industrie naissent avec la diffusion du disque.
Le ténor Enrico Caruso a été la première star du disque.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’y eut pas de passage net du cylindre (procédé Edison) (apprécié pour la constance de sa vitesse linéaire) au disque (procédé Cros/application Berliner) (plus maniable, moins encombrant, de classement plus facile). Mais vers 1920, le phonographe à rouleaux est complètement évincé.
Dans les années 20, arrive l'amplification
Après l'invention du microphone et du haut-parleur électriques, on entre alors véritablement dans le domaine de l'électroacoustique. Grâce à ces découvertes, les premiers disques, enregistrés à l'aide de microphones, d'amplificateurs et de transducteurs électromécaniques appelés graveurs, sont mis dans le commerce en 1924.
Les têtes de lecture électriques, alimentant un amplificateur et des haut-parleurs, commencent à se substituer aux têtes à lecture directe des gramophones traditionnels dans le courant des années 30.
L'époque des 78 tours
1927 généralisation de la vitesse de rotation du disque qui est fixée à 78 tours par minute (en anglais 78 RPM).
Dans l'entre-deux- guerres, ce sont les vedettes du music-hall telles que Joséphine Baker, Charles Trenet ou Maurice Chevalier qui font les beaux jours de l'industrie phonographique.
Dès 1938 , le philosophe polémiste (grincheux ?) Theodor W. Adorno fustigera la massification de la culture telle qu'elle se diffuse avec l'industrie du disque dans un essai prophétique "Le caractère fétiche de la musique et la régression de l'écoute" (Allia, 2001). Adorno avait une conception assez dogmatique et restreinte de la musique : Arnold Schoenberg.
Pour lui, hors de l'esthétique de la nouvelle école de Vienne tout était régression, Stravinski, comme le jazz.
On peut présumer qu'il n'aurait pas aimer non plus les clips de MTV ;-)
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale commencera l’âge d’or du disque avec 3 innovations : le microsillon, la haute-fidélité et la stéréophonie
... à suivre !
A lire :
Bruno Sébald, L'édition phonographique : 1895-1950, des débuts de la commercialisation des phonogrammes à l'apparition du microsillon, AFAS [Association des détenteurs de documents audiovisuels et sonores]
Collections de 78 tours numérisés en ligne :
>Nos "78 tours"
Plus de 5000 disques 78 tours à écouter au format MP3 classique jazz nostalogie
http://www.78-tours.net/
>Internet Archive - 78 RPMs
http://www.archive.org/details/78rpm
>Le Gramophone virtuel : Enregistrements historiques canadiens
http://www.collectionscanada.ca/4/4/index-f.html
>Here is Jazz Old Time on line
http://www.jazz-on-line.com/index.htm
>Turtle "78 RPM" Jukebox
http://turtleservices.com/jukebox.htm
>The cylinder archive
http://www.cylinder.de
>Jan's 78 RPM Record Warehouse
http://www.78rpm.hovers.nl/
Connaissez-vous d'autres sites proposant des archives sonores numérisées et accessibles en ligne ?
27 avril 2007
Fing : Rapport "Musique & Numérique"
Le 19 avril 2007 a eu lieu à l'auditorium de la Cité de la Musique, la restitution publique du rapport réalisé par la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération). http://musique.fing.org/
Il s'agit d'une synthèse de débats et de rencontres portant précisément sur l'innovation marchande dans le domaine de la musique. Quels modèles économiques ? Où trouver des sources de monétisation face aux nouvelles pratiques de consommation de la musique ?
La synthèse est consultable ici, le rapport peut également être téléchargé (au format pdf 127 p. )
Il s'agit d'une synthèse de débats et de rencontres portant précisément sur l'innovation marchande dans le domaine de la musique. Quels modèles économiques ? Où trouver des sources de monétisation face aux nouvelles pratiques de consommation de la musique ?
La synthèse est consultable ici, le rapport peut également être téléchargé (au format pdf 127 p. )
Les interventions des participants à cette journée du 19 avril sont disponibles en podcast :
- Daniel Kaplan
- Julien Ulrich, Directeur Général de VirginMega
- Ludovic Leu, Directeur Général de musicMe
- Grégory Jost, Responsable France de LastFM
- Jonathan Benassaya & Daniel Marhely de Blogmusik
- Natalia Tsarkova, Présidente de i-concerts
- Guillaume Dumont, Directeur Général Attitude
- Marc Mayor, Directeur Général France de MySpace
- Borey Sok, Membre du Bureau des Catalyseurs Numériques
- André Nicolas, Directeur de l'Observatoire de la Musique
- Hervé Rony, Délégué Général du SNEP
- Bruno Ory-Lavollée, Gérant de l'ADAMI
Mstislav Rostropovich (1927-2007)
Hommage à Mstislav Rostropovitch [la graphie française prend un t], le violoncelliste et chef d'orchestre russe est décédé le 27 avril 2007.
Articles biographiques : Musicologie.org, Biographies de Radio France
Mstislav Rostropovich, violoncelle
Sviatoslav Richter, piano
Extrait de la Sonate pour violoncelle et piano n° 1 en Fa majeur'Rondo (Adagio vivace) de Beethoven
Archive de 1964 sous licence Creative Commons
Mstislav Rostropovich, violoncelle
London Symphony Orchestra sous la direction de Charles Groves
Extrait du "Concerto pour violoncelle et orchestre en Mi bémol majeur, Op.107' de Dimitri Chostakovitch
Archive de 1961 sous licence Creative Commons
Discographie disponible à la Médiathèque de Dole :
Suites pour violoncelle Nos 1, 4 & 5 / Jean Sébastien Bach, comp. ; Mstislav Rostropovitch, vlc
Suites pour violoncelle Nos. 2, 3, 6 / Jean Sébastien Bach, comp. ; Mstislav Rostropovitch, vlc.
Double concerto pour violon et violoncelle en La mineur, Op. 102 / Johannes Brahms, comp. Concerto pour violonen Mi mineur, Op. 64 / Félix Mendelssohn ; Itzhak Perlman, vl ; Mstislav Rostropovich, vlc ; Concertgebouworkest, ens. instr. ; Bernard Haitink, dir..
Concerto pour violoncelle et orchestre op. 104 en si mineur / Anton Dvorak. Variations sur un thème rococo / Piotr Ilitch Tchaikovski ; Mstislav Rostropovitch, vlc ; Boston Symphony Orchestra ; Seiji Ozawa, dir..
Lady Macbeth de Msensk : opéra / Dimitri Chostakovitch ; d'après la nouvelle de N. Leskov ; Galina Vishnevskaya, Nicolai Gedda, Dimiter Petkov... [et al.], chant ; Ambrosian Opera Chorus, choeurs ; London Philharmonic Orchestra, ens. instr. ; Mstislav Rostropovich, dir..
Concertos pour violoncelle / Lutoslawski, Dutilleux, comp. ; Mstislav Rostropovitch, vlc ; Orchestre de Paris ; Serge Baudo, Witold Lutostawski, dir..
Le cantique du soleil ; Musique pour flûte, cordes et percussion / Sofia Gubaidulina ; Mstislav Rostropovich, vlc, perc., dir. ; Emmanuel Pahud, fl ; Simon Carrington, perc. ; Neil Percy, perc. ; John Alley, célesta ; London Voices ; Terry Edwards, chef des choeurs ; Ryusuke Numajiri, dir.
Documentaire
La fête du violoncelle [film] : Entretien avec Mstislav Rostropovitch, violoncelliste, et Claude Samuel, directeur de la musique à Radio France / un film de Hervé Lachize. - 1 cass. vidéo (59 min.) : coul. SECAM ; 1/2 pouce VHS
Articles biographiques : Musicologie.org, Biographies de Radio France
Mstislav Rostropovich, violoncelle
Sviatoslav Richter, piano
Extrait de la Sonate pour violoncelle et piano n° 1 en Fa majeur'Rondo (Adagio vivace) de Beethoven
Archive de 1964 sous licence Creative Commons
Mstislav Rostropovich, violoncelle
London Symphony Orchestra sous la direction de Charles Groves
Extrait du "Concerto pour violoncelle et orchestre en Mi bémol majeur, Op.107' de Dimitri Chostakovitch
Archive de 1961 sous licence Creative Commons
Discographie disponible à la Médiathèque de Dole :
Suites pour violoncelle Nos 1, 4 & 5 / Jean Sébastien Bach, comp. ; Mstislav Rostropovitch, vlc
Suites pour violoncelle Nos. 2, 3, 6 / Jean Sébastien Bach, comp. ; Mstislav Rostropovitch, vlc.
Double concerto pour violon et violoncelle en La mineur, Op. 102 / Johannes Brahms, comp. Concerto pour violonen Mi mineur, Op. 64 / Félix Mendelssohn ; Itzhak Perlman, vl ; Mstislav Rostropovich, vlc ; Concertgebouworkest, ens. instr. ; Bernard Haitink, dir..
Concerto pour violoncelle et orchestre op. 104 en si mineur / Anton Dvorak. Variations sur un thème rococo / Piotr Ilitch Tchaikovski ; Mstislav Rostropovitch, vlc ; Boston Symphony Orchestra ; Seiji Ozawa, dir..
Lady Macbeth de Msensk : opéra / Dimitri Chostakovitch ; d'après la nouvelle de N. Leskov ; Galina Vishnevskaya, Nicolai Gedda, Dimiter Petkov... [et al.], chant ; Ambrosian Opera Chorus, choeurs ; London Philharmonic Orchestra, ens. instr. ; Mstislav Rostropovich, dir..
Concertos pour violoncelle / Lutoslawski, Dutilleux, comp. ; Mstislav Rostropovitch, vlc ; Orchestre de Paris ; Serge Baudo, Witold Lutostawski, dir..
Le cantique du soleil ; Musique pour flûte, cordes et percussion / Sofia Gubaidulina ; Mstislav Rostropovich, vlc, perc., dir. ; Emmanuel Pahud, fl ; Simon Carrington, perc. ; Neil Percy, perc. ; John Alley, célesta ; London Voices ; Terry Edwards, chef des choeurs ; Ryusuke Numajiri, dir.
Documentaire
La fête du violoncelle [film] : Entretien avec Mstislav Rostropovitch, violoncelliste, et Claude Samuel, directeur de la musique à Radio France / un film de Hervé Lachize. - 1 cass. vidéo (59 min.) : coul. SECAM ; 1/2 pouce VHS
25 avril 2007
Stravinsky dirige l'Oiseau de feu
Igor Stravinsky dirige l'Orchestre Philharmonique du Royal Festival Hall à Londres. Le film de la BBC (1965) est en open source sur Internet Archive
Berceuse et Hymne final de "l'Oiseau de feu" (composé en 1910).
source : http://www.archive.org/details/lullaby_and_final_hymn
Berceuse et Hymne final de "l'Oiseau de feu" (composé en 1910).
source : http://www.archive.org/details/lullaby_and_final_hymn
23 avril 2007
Rameau et la musique au siècle des Lumières : histoire de la musique française
Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
Rameau figure parmi les plus grands musiciens du XVIIIe siècle, c'est également un théoricien majeur de la musique. Il est contemporain de Jean-Sébastien Bach, d’Antonio Vivaldi.
Né à Dijon, où son père était organiste, Rameau voyage en Italie à l'âge de 18 ans puis s'installe à Paris où il compose son Premier Livre de pièces de clavecin (1706). Il est employé comme organiste dans plusieurs villes françaises, notamment à Dijon, et Clermont-Ferrand, où il demeure jusqu'en 1722, et rédige son Traité de l'harmonie réduite à ses principes naturels (1722). En 1723, il revient à Paris, il enseigne le clavecin et la théorie musicale, publiant en 1726 le Nouveau Système de musique théorique.
Interprète, compositeur et théoricien de la musique, il ne vient à l'opéra que tardivement, à 48 ans. Son premier opéra, Samson (1731), sur un livret proposé par Voltaire, est censuré.
Rameau se trouvera au cours de sa carrière mêlé malgré lui à deux controverses :
La querelle des lullistes et des ramistes
Sa musique est d'abord violemment critiquée par les admirateurs de Lully, qui considèrent le modernisme de Rameau comme une trahison. Rameau s'inscrit malgré ses audaces dans la continuité de Lully. C’est la tragédie en musique Dardanus qui fait donc éclater en 1739 cette polémique. Elle rappelle dans sa forme la fameuse querelle des anciens et des modernes qui avait partagée le monde littéraire vers 1670. Diderot donne de cette querelle musicale une description savoureuse dans un de ses meilleurs ouvrages : le Neveu de Rameau.
La querelle des Bouffons
Dans les années 1750, Rameau est de nouveau pris à parti lors de la querelle des Bouffons par Rousseau et d'autres partisans de la musique italienne comme le Comte de Grimm. Cette violente polémique se développe à l'occasion de la présence à Paris d'une troupe d'opéra comique italien venue représenter La Serva padrona (La maîtresse servante) de Pergolèse.
« Je crois avoir fait voir qu'il n'y a ni mesure ni mélodie dans la musique française parce que la langue n'en est pas susceptible ; que le chant français n'est qu'un aboiement continuel, insupportable à toute oreille non prévenue ; que l'harmonie en est brute, sans expression, et surtout uniquement en remplissage d'écolier ; que les airs français ne sont point des airs ; que le récitatif français n'est point du récitatif. D'où je conclu que les Français n'ont point de musique et n'en peuvent avoir, ou que, si jamais ils en ont une, ce sera tant pis pour eux. » Jean-Jacques Rousseau (1753)
Les propos de Rousseau sont surtout le signe d'une aigreur, il a composé un opéra « Le devin du village » qui n'a pas marché. Il règle ses comptes dans ses écrits sur la musique, dans des articles édités dans l'encyclopédie Diderot et d'Alembert, et dans son dictionnaire de la musique. Il écrit beaucoup sur la musique, notamment dans son traité sur l'origine des langues, dont le sous-itre est "Où il est parlé de la Mélodie et de l'Imitation musicale".
Ces virulentes polémiques n'éclipsent pas le succès de Rameau en tout cas pas dans l'immédiat. Après la Révolution de 1789, cette musique deviendra peu à peu le symbole des valeurs aristocratiques de l'ancien régime qui a été renversé : une musique décrétée précieuse, maniérée en un mot désuète.
Elle ne sera vraiment réhabilitée, (malgré l'admiration que lui vouait Debussy) qu'à la fin du 20 siècle, au début des années 1980, grâce à Philippe Beaussant et à William Christie.
Rameau meurt à 81 ans, pendant les répétitions de son dernier opéra, les Boréades (1764). Outre les tragédies lyriques comme Hippolyte et Aricie (1733), Castor et Pollux (1737), Zoroastre (1749), Rameau composa des opéras-ballets, dont les Indes galantes (1735). La musique de Rameau est dédiée à la danse. Outre ses opéras-ballets, il écrit des partitions de ballet pur, et ses quelque trente ouvrages scéniques font une large place à la chorégraphie.
Discographie disponible à la Médiathèque de Dole
Castor & Pollux : tragédie lyrique en un prologue et cinq actes / Pierre Joseph Bernard, livret ; Howard Crook, Jérôme Corréas, Agnès Mellon... [et al.], chant ; Les Arts Florissants ; William Christie, dir. - Harmonia Mundi 1993
Hippolyte et Aricie : tragédie en musique en cinq actes et un prologue / Simon-Joseph Pellegrin, livret ; Véronique Gens, Jean-Paul Fouchécourt, Bernarda Fink... [et al.], chant ; Ensemble Vocal Sagittarius ; Les Musiciens du Louvre ; Marc Minkowski, dir. - Detsche Grammophon : UNiversal, 1995
Castor et Pollux : version de chambre de 1754 / Christophe Einhorn, Jérôme Corréas, Cyrille Gerstenhaber... [et al.] ; XVIII-21, Musique des Lumières, ens. instr. ; Jean-Christophe Frisch, dir.- Astrée : Naïve, 1998
Les fêtes d'Hébé ou les Talens Lyriques : opéra-ballet en un prologue et trois entrées /Daneman, Connolly, Fouchécourt...[et al.], chant ; Les Arts Florissants ; William Christie, dir. - Erato : Warner Music, 1998
Les Indes Galantes / Claron McFadden ; Sandrine Piau ; Isabelle Poulenard, chant ; Myriam Gevers, 1er violon ; Les Arts Florissants, ens. vocal et instr. ; William Christie, dir.. - Harmonia Mundi 1999
Pygmalion : acte du ballet ; Nélée et Myrtis : acte de ballet/ Choeur et orchestre Les Arts Florissants ; William Christie, dir. - Harmonia Mundi, 1999
Pièces de clavecin en concerts / Les Nièces de Rameau. - Accord, 1999
Les grands motets / Suzanne Gari, S ; Lieve Monbaliu, S ; Henri Ledroit, CT ; Guy de Mey, T ; Stephen Varcoe, BAR ; Peter Kooy, B ; La Chapelle Royale, choeur ; Philippe Herreweghe, dir. - Harmonia Mundi, 2000
Dardanus / John Mark Ainsley, Véronique Gens et Laurent Naouri, voix ; Les Musiciens du Louvre, orch. ; Marc Minkowski, dir. - Deutsche Grammophon : Universal Music, 2000
Platée : ballet bouffon en 1 prologue et 3 actes / Jean-Philippe Rameau ; Gilles Ragon, Jennifer Smith, Guy de Mey, ... et al., chant ; Ensemble vocal Françoise Herr ; Les musiciens du Louvre ; Marc Minkowski, dir. - Erat : Warner Music, 2001
Nouvelle suites / Jean-Philippe Rameau. Hommage à Rameau / Claude Debussy ; Alexandre Tharaud, p. - Harmonia Mundi, 2001
Naïs & Zoroastre : suites orchestrales / Orchestra of the Eighteen Century ; Frans Brüggen, dir. - Harmonia Munid, 2001
Une symphonie imaginaire [une sélection d'oeuvres orchestrales et de ballets] / Les Musiciens du Louvre (Grenoble) ; Marc Minkowski, dir. - Deutsche Grammophon, 2005
Le berger fidèle ; Thétis ; & pièces en concerts /Karine Deshayes, S ; Alain Buet, B ; Benjamin Lazar, récitant ; Les Musiciens de Monsieur Croche. - Alpha, 2005
Hippolyte et Aricie : tragédie en musique en cinq actes et un prologue / Simon-Joseph Pellegrin, livret ; Véronique Gens, Jean-Paul Fouchécourt, Bernarda Fink... [et al.], chant ; Ensemble Vocal Sagittarius ; Les Musiciens du Louvre ; Marc Minkowski, dir. - Detsche Grammophon : UNiversal, 1995
Castor et Pollux : version de chambre de 1754 / Christophe Einhorn, Jérôme Corréas, Cyrille Gerstenhaber... [et al.] ; XVIII-21, Musique des Lumières, ens. instr. ; Jean-Christophe Frisch, dir.- Astrée : Naïve, 1998
Les fêtes d'Hébé ou les Talens Lyriques : opéra-ballet en un prologue et trois entrées /Daneman, Connolly, Fouchécourt...[et al.], chant ; Les Arts Florissants ; William Christie, dir. - Erato : Warner Music, 1998
Les Indes Galantes / Claron McFadden ; Sandrine Piau ; Isabelle Poulenard, chant ; Myriam Gevers, 1er violon ; Les Arts Florissants, ens. vocal et instr. ; William Christie, dir.. - Harmonia Mundi 1999
Pygmalion : acte du ballet ; Nélée et Myrtis : acte de ballet/ Choeur et orchestre Les Arts Florissants ; William Christie, dir. - Harmonia Mundi, 1999
Pièces de clavecin en concerts / Les Nièces de Rameau. - Accord, 1999
Les grands motets / Suzanne Gari, S ; Lieve Monbaliu, S ; Henri Ledroit, CT ; Guy de Mey, T ; Stephen Varcoe, BAR ; Peter Kooy, B ; La Chapelle Royale, choeur ; Philippe Herreweghe, dir. - Harmonia Mundi, 2000
Dardanus / John Mark Ainsley, Véronique Gens et Laurent Naouri, voix ; Les Musiciens du Louvre, orch. ; Marc Minkowski, dir. - Deutsche Grammophon : Universal Music, 2000
Platée : ballet bouffon en 1 prologue et 3 actes / Jean-Philippe Rameau ; Gilles Ragon, Jennifer Smith, Guy de Mey, ... et al., chant ; Ensemble vocal Françoise Herr ; Les musiciens du Louvre ; Marc Minkowski, dir. - Erat : Warner Music, 2001
Nouvelle suites / Jean-Philippe Rameau. Hommage à Rameau / Claude Debussy ; Alexandre Tharaud, p. - Harmonia Mundi, 2001
Naïs & Zoroastre : suites orchestrales / Orchestra of the Eighteen Century ; Frans Brüggen, dir. - Harmonia Munid, 2001
Une symphonie imaginaire [une sélection d'oeuvres orchestrales et de ballets] / Les Musiciens du Louvre (Grenoble) ; Marc Minkowski, dir. - Deutsche Grammophon, 2005
Le berger fidèle ; Thétis ; & pièces en concerts /Karine Deshayes, S ; Alain Buet, B ; Benjamin Lazar, récitant ; Les Musiciens de Monsieur Croche. - Alpha, 2005
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