8 octobre 2007

"M-06", la guitare embarquée dans une console portable

弾いて歌えるDSギター
Littéralement : la guitare DS avec laquelle vous pouvez chanter
Le 1er février 2007, Nintendo a lancé sur le marché japonais, "M-06" Hiite Utaeru DS qui permet de chanter en s'accompagnant avec une guitare virtuelle. Les accords sont frappés en balayant l'écran tactile avec le stylet. Sachant que de nombreuses chansons pop sont composées à partir de quatre accords, les touches de la croix directionnelle de la console DS suffisent pour switcher de l'un à l'autre. A la différence de Guitar hero, M-06 rebaptisé Jam Sessions pour le marché américain (et sous-titré en français "ma guitare de poche" est plus qu'un jeu de karaoké fun, car il peut être utilisé d'une façon réellement musicale.
Voilà qui devrait donner encore plus d'ampleur au phénomène néo-folk décrit l'an dernier par Bruno Masi, Matthieu Recarte dans un article de Libération. En effet, chaque semaine voit son lot de nouveaux chanteurs à guitare encensés par la presse (notamment les Inrockuptibles), annoncés comme les nouveaux Nick Drake, et vite remplacés à la livraison suivante.
M-06/Jam sessions n'est sans doute pas super crédible pour s'accompagner sur scène, mais pour chanter et jouer autour d'un feu de camp, pourquoi pas ?




Les sites de jeux en parlent : Jeuxvideo.com,gamekult

4 octobre 2007

Media literacy education : video de la semaine #24

L'éducation à la pratique des médias
Susan Rogers, auteur du site medialiteracy.com, traite dans ce film de l'éducation aux médias. Son cours a pour objectif d'instruire les citoyens en leur donnant des éléments de compréhension pour se forger un esprit critique face au flux incessant des informations.
Sa présentation est claire et illustrée par de nombreux exemples pertinents.
Le niveau d’anglais reste accessible aux débutants.

Petit lexique anglo-français :
accountability = responsabilité
advertising = publicité
astroturfing = action secrète de relation publique exercée par un groupe d'intérêt. Néologisme forgé à partir d' Astroturf, qui est une marque de pelouse synthétique.
consolidation (media) = concentration
disinformation = désinformation
framing = Encadrement, cadrage
grassroots movement = un mouvement populaire et spontané, manifestation partant de la base
imagery = imagerie, l'impact du visuel
public relations (PR) = relations publiques ("ensemble de techniques de communication destinées à donner une image favorable à une personne ou une organisation publique ou privée, développer une relation de confiance, d’estime et d’adhésion entre une entreprise, une marque et de multiples publics" (wikipédia)
rehashing = répéter sous une autre forme, recycler, reformuler, rabâcher
reliable sources = sources fiables
spin doctors = conseillers en communication ou en marketing politique (de spin, "toupie" ou "rotation") fait allusion à l'effet qui consiste au tennis à lifter la balle pour lui faire prendre une autre direction.

Truth and consequences :
the search of credibility in an age of media spin

Ce film est téléchargeable sur google video en fichier mp4

Sur le terme literacy, et pour continuer à rechercher une traduction française qui rende compte de la polysémie du mot anglais, on peut aussi lire deux articles écrits par Francis Pisani, ainsi que les nombreux commentaires qu'ils ont suscité sur le blog Transnets :
Digital literacy : qu'en pensez-vous ?
Digital literacy : vos traductions

"Literacy" ça vous inspire quelle traduction ?
...éducation, ...instruction, ...maîtrise ?

Joost, la web TV en P2P


Joost est un logiciel conçu par les créateurs de Kazaa et de Skype qui permet de recevoir des programmes de TV et des vidéos par la technologie peer-to-peer. Un ordinateur dernière génération (pour la mémoire vive) , et une connection Internet haut-débit sont plus que recommandés.
Plusieurs bouquets thématiques de programmes sont proposés : dessins animés, documentaires, comédies, drames, divertissement, films, musique, variétés musicales, art de vivre (shopping ? ;-)), actualités, sports et jeux.
Concernant les programmes musicaux, un rapide aperçu permet de constater que la plupart des chaînes proposent des clips musicaux à la manière de MTV ou MCM. Ces clips sont annoncés avec un bandeau publicitaire pour des marques de crème glacée ou de soda.
Reste que la réalisation technique est vraiment remarquable et laisse présager de l'avenir de la télévision sur le Net... ainsi que sur les téléphones portables.
Les webzines en parlent : Technaute, Libération, Silicon.fr, ZDnet.fr, Ratatium
Pour télécharger le logiciel (disponible pour Mac et Windows) : http://www.joost-actu.fr/

Présentation de Joost au journal de Radio-Canada

2 octobre 2007

Playlist d'octobre

Sélection des disques du mois diffusés en salle Arts

Brian Eno, David Byrne
: "My life in the bush of ghosts" E.G. Records, 1981 (mix ethnomusique-electrorock)

Arnold Schoenberg : "Suite op. 29, La nuit transfigurée, op. 4 ; 3 pièces pour orchestre" (Ensemble InterContemporain, Pierre Boulez), Sony Classical, 1985 (musique moderne)

Erik Truffaz : "Arkhangelsk" avec Marcello Giuliani, Marc Erbetta, Patrick Muller, Ed Harcourt, Foufino, Capitol, 2007 (jazz, trip-hop)

Alban Berg : "Concerto pour violon & orchestre, à la mémoire d'un ange" (Christian Ferras, vl, Orch. de la société des concerts du concervatoire, Georges Prêtre), EMI, 1964 (musique moderne)

Air : "Pocket symphony", Virgin, 2007 (electro house trip-hop)

Chloé et Ivan Smagghe : "Kill the DJ intriducing the dysfunctional family", Discograph, 2006 (electro, techno-house)

Béla Bartok : "Le prince des bois", Musique pour cordes ; percussion et célesta ; suite de danses" (New York Phiharmonic, Pierre Boulez), Sony classical, 1968-94 (musique moderne)

Syd Barrett : "Wouldn't you miss me ? The best of", Harvest, 2001 (folk psyché)

Stereo Mc's : "DJ-Kicks", Studio-k7 (acid jazz, trip-hop, house)

Bauhaus : "Crackle", Beggars Banquet Records, 1998 (post-punk, cold wave)

Les fils de Teuhpu : "Comptant", Irfan (fanfare funk)

Camille Bazbaz : "Le bonheur fantôme", Sony BMG, 2007 (chanson)

Air : "Talkie walkie", Virgin, 2004 (electro house trip-hop)

Mardi Gras Brass Band : "Supersmell", Universal, 2000 (fanfare funk)

David Gray : "White ladder", East West, 1998 (rock)

The Smiths : "The queen is dead", Warner Music, 1986 (pop rock 80)

Pink Floyd : "Meddle", EMI, 1971 (prog-rock, rock psyché)

Dominique A : "Auguri" Labels 2001 (chanson)

Goldfrapp : "Supernature", Mute, 2005 (trip-hop, pop electro)

Joshua Redman : "Back east", Nonesuch, 2007 (jazz saxophone)

Kocani Orkestar : "Alone at my wedding", Crammed Disc, 2002 (fanfare macédonienne)

Chocolate Genius : "Godmusic" V2 records, 2001 (pop soul, R&B)

The Housemartins : "Now that's I call quite good", Barclay, 1985 (brit pop)

George Michael : "Ladies & Gentlemen", Epic, 1998 (pop soul)

Cactus, Warner, 1977 (boogie rock)

Hitchcock et la musique [compilation] (Bernard Hermann, Franz Wawman, Dimitri Tiomkin, John Williams, etc., comp.), Milan (musiques de film)

Morton Feldman : "Triadic memories" (Markus Hinterhäuser, p), Col Legno, 1994 (musique contemporaine pour piano)

Ludwig van Beethoven : "Concerto pour piano n° 4, sonantes pour piano op. 109 & 110" (Hélène Grimaud, New York Philharmonic, Kurt Masur), Teldec, 1999 (musique romantique)

Le biopic musical : les biographies de chanteurs et de musiciens à l'écran

Après blockbuster, pitch, bankable, biopic (biographical picture) est devenu le nouveau buzzword du cinéma depuis les sorties récentes et remarquées de plusieurs films inspirés de la vie de stars de la musique : La Môme, Walk the line, Control

Death in Vegas goes to Hollywood
Il y a une longue tradition des biographies musicales consacrées à des chanteurs ou à des musiciens foudroyés par le destin. Le scénario est souvent construit selon une courbe cinétique : des débuts difficiles à la révélation, l’envol de la carrière, puis à l’instant de la consécration, l’effet de gravité appelant la chute. La star de rock à l’écran, tel le héros mythologique (Icare, Prométhée, Orphée) paye chèrement sa destinée extraordinaire. La lumière qu’il a conquis, l’aveugle, le brûle, et le consume. Cette conception finalement romantique de l’artiste maudit par son génie même, est un ressort qui permet d’exacerber la tension dramatique dans la mise en place du dispositif narratif. Live fast and die young, un slogan séduisant (et incidieux) propre à fasciner les jeunes générations mais que les producteurs de cinéma, et les publicitaires s’appliquent rarement à eux-mêmes (voir pour exemple, les publicités dont on appréciera le cynisme).

Le biopic, ou la musique instrumentalisée
Car l’expression musicale prend souvent une part secondaire au regard de la mise en valeur du charisme du musicien ou du chanteur. Ainsi les qualités de l’artiste (son énergie , sa beauté , sa jeunesse, etc.) et surtout ses excès et ses dérèglements (vie sexuelle désordonnée, alcool & drogues, violence & dépression, mégalomanie & paranoïa, etc) sont bien plus cinégéniques. En cela le biopic, même de qualité, fonctionne d’abord sur le sensationnel. Il n’est pas de nature différente des shows people où sont exposés avec complaisance les déboires des stars que l’on prétend aduler : "Incroyables destins". "Le jour où tout a basculé". "Succès, révélations, scandales, polémiques, dérapages" "Le coup de chance ou l’erreur qui a consacré ou brisé le destin d’une star".

Hagiographie d’une descente aux enfers
Ici, la musique est montrée comme le vecteur d’une passion, le médium, le porteur d’un désir d’exister, de transgresser sa condition, de dépasser les frontières invisibles qui ferment l’horizon du quotidien. Et même si le biopic musical échappe rarement aux ficelles du mélodrame et du sentimentalisme, il montre l’artiste, comme un homme ou une femme dans la rage de l’expression, dans l’affirmation de l’être dans le paraître et dans l’expérience de ses limites.


Bound for glory (1976) un film de Hal Ashby avec David Carradine (Woody Guthrie), Ronny Cox (Ozark Bule), Melinda Dillon (Mary Guthrie)
La biographie de Woody Guthrie, le plus grand des chanteurs folk américains

The rose (1979) un film américain de Mark Rydell, avec Bette Midler (Mary Rose Foster), Alan Bates (Rudge Campbell), Frederic Forrest (Huston Dyer), Harry Dean Stanton (Billy Ray)
Le destin tragique d'une rock star inspirée de la vie de Janis Joplin

The Buddy Holly Story (1979) un film de Steve Rash, avec Gary Busey (Buddy Holly), Don Stroud (Jesse), Charles Martin Smith (Ray Bob), Maria Richwine (Maria Elena Holly)
La vie de Buddy Holly, l'un des chanteurs pionniers du rock and roll. Disparu dans le même accicent d'avion que Ritchie Valens.

Coal Miner's Daughter (1980) un film de Michael Apted, avec Sissy Spacek (Loretta Lynn), Tommy Lee Jones (Doolittle 'Mooney' Lynn)
La vie de Loretta Lynn, chanteuse de country western

Sid and Nancy (1986) un film anglais d'Alex Cox, avec Gary Oldman (Sid Vicious), Chloe Webb (Nancy Spungen), David Hayman (Malcolm McLaren), Debby Bishop (Phoebe), Andrew Schofield (Johnny Rotten)
La déchéance de Sid Vicious, bassiste des Sex Pistols et sa relation destructrice avec Nancy Spungen

La bamba (1987) un film de Luis Valdez avec Lou Diamond Phillips (Ritchie Valens), Marshall Crenshaw (Buddy Holly), Brian Setzer (Eddie Cochran)
La brève carrière d'un rocker latino Ritchie Valens, mort dans un crash d'avion

Bird (1988) un film de Clint Eastwood, avec Forest Whitaker (Charlie 'Bird' Parker), Diane Venora (Chan Parker), Michael Zelniker (Red Rodney), Samuel E. Wright (Dizzy Gillespie)
La vie et la carrière troublée d'un saxophoniste de génie, Charlie Parker

Great balls of fire (1989) un film de Jim McBride, avec Dennis Quaid (Jerry Lee Lewis), Winona Ryder(Myra Gale Brown), Alec Baldwin (Jimmy Swaggart)
La vie de Jerry Lee Lewis, un pionnier de l'histoire du Rock and Roll

The Doors (1991) un film américain de Oliver Stone avec Val Kilmer (Jim Morrison), Meg Ryan (Pamela Courson), Kyle MacLachlan (Ray Manzarek), Michael Madsen (Tom Baker), Kevin Dillon (John Densmore), Frank Whaley (Robby Krieger), Billy Idol ... Cat
L'histoire d'un très grand groupe de rock des années 60 et de son leader charismatique Jim Morrison.

What's Love Got to Do with It (1993) un film américain de Brian Gibson, avec Angela Bassett (Anna Mae Bullock/Tina Turner), Rae'Ven Larrymore Kelly (Anna Mae Bullock, jeune), Laurence Fishburne (Ike Turner)
La vie de la chanteuse de soul Tina Turner qui subit les maltraitances de son mari Ike Turner, et l'histoire de son combat pour s'en séparer.

Ray (2004) un film américain de Taylor Hackford, avec Jamie Foxx (Ray Charles), Kerry Washington (Della Bea Robinson), Regina King (Margie Hendricks) L'histoire de la vie de Ray Charles, chanteur et pianiste de rhythm&blues et de soul.

Beyond the sea (2004) un film de Kevin Spacey, avec Kevin Spacey (Bobby Darin), Kate Bosworth (Sandra Dee), John Goodman (Steve Blauner), Bob Hoskins (Charlie Maffia)
La vie du crooner Bobby Darin

Elvis (2005) un film de James Steven Sadwith, avec Jonathan Rhys Meyers (Elvis Presley), Randy Quaid ("Colonel" Tom Parker), Robert Patrick (Vernon Presley)


Last days (2005) un film américain de Gus Van Sant, avec Michael Pitt (Blake), Lukas Haas (Luke), Asia Argento (Asia)
Evocation des derniers jours de Kurt Cobain, chanteur du groupe Nirvana

Walk the line (2005) un film américain de James Mangold, avec Joaquin Phoenix (Johnny Cash), Reese Witherspoon (June Carter), Ginnifer Goodwin (Vivian Cash), Robert Patrick (Ray Cash)
La vie de Johnny Cash, une des légenges de la country music, de ses permières années dans une ferme en Arkansas à son ascension vers le succès à Memphis, cotoyant Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, et Carl Perkins.

Dreamgirls (2006) un film de Bill Condon, avec Jamie Foxx (Curtis Taylor, Jr.), Beyoncé Knowles (Deena Jones), Eddie Murphy (James "Thunder" Early), Danny Glover (Marty Madison)
Le scénario est basé sur l'histoire d'un girls band de Détroit, les Supremes, groupe phare de la Motown, qui connut un très grand succès dans les années 60 et dont la chanteuse vedette était Diana Ross.

El Cantante (2006) Leon Ichaso avec Marc Anthony (Hector Lavoe), Jennifer Lopez (Puchi), John Ortiz (Willie Colon)
La vie de Hector Lavoe, roi de la Salsa qui l'apporta à New York au milieu des années 70.

Control (2007) un film de Anton Corbijn (2007) avec Sam Riley (Ian Curtis), Samantha Morton (Deborah Curtis), Craig Parkinson (Tony Wilson), Joe Anderson (Peter Hook)
Un portrait de Ian Curtis, énigmatique chanteur de Joy Division qui se suicida à 23 ans.

I'm not there (2007) un film de Todd Haynes avec Christian Bale, Cate Blanchett, Marcus Carl Franklin, Richard Gere, Heath Ledger, Ben Whishaw (Bob Dylan)
Les facettes de Bob Dylan interprétées par des acteurs d'âges, de sexes et de couleurs différents

To be completed...

Sources : IMDB, Allmovie, Allociné, Sing fast, die young (Ireland.com)

1 octobre 2007

Dernières tendances du web


source : David Osimo, Clara Centeno, Jean-Claude Burgelman, Web 2.0 for eGovernment:why and how? , Joint Research Center of the European Commission [Centre commun de recherche de la commision européenne]
http://www.jrc.ec.europa.eu/download/20070920_web2-0_tutorial.pdf

Jacques Tati : "Playtime" : les sons de l'architecture moderne

Playtime (1967) un film de Jacques Tati, avec Jacques Tati (M. Hulot), Barbara Dennek (la jeune Américaine), Billy Kearns (Mr. Schultz), Rita Maiden (la compagne de Mr. Schultz)... [et al.]; Bernard Maurice René Silvera, producteurs, Jacques Tati, Jacques Lagrange, scénaristes ; Jean Badal, directeur de la photographie ; Francis Lemarque, James Campbell, compositeurs ; Gérard Pollicand, monteur ; Eugène Roman, chef décorateur (2h06 min.)
Playtime (1967), un film de Jacques Tati (extrait)

« Mon métier n'est pas d'être critique en architecture. Je suis là pour essayer de défendre l'individu et la personnalité, qu'on respecte les gens [...]. Dans Playtime, je défends les petits personnages. » (J. Tati)
Sur Playtime :
http://www.cndp.fr/tice/teledoc/dossiers/dossier_playtime.htm
http://www.abc-lefrance.com/fiches/playtime.pdf

"Jacques Tati, comme on le voit ailleurs, est allé très loin, avec Playtime, dans le sens d'un abandon presque total du son hors-champ (aux interventions dès lors toujours significatives), ne gardant l'espace off que pour des interventions musicales ponctuelles, que leur rareté même rend d'autant plus précieuses."(Michel Chion, Un art sonore, le cinéma, p. 231)
Ouvrage de référence : Michel Chion, Un art sonore, le cinéma : histoire esthétique, poétique, Cahiers du cinéma, 2003 (Essais), 478 p.
Film et livre sont disponibles à la médiathèque de Dole

27 septembre 2007

Hector Berlioz : Euphonia ou la ville musicale : livre de la semaine

"Euphonia est probablement la nouvelle qui permet le mieux de voir l'originalité de Berlioz conteur romantique et comment s'opére chez lui la jonction entre langage musical et langage littéraire. C'est justement dans cette nouvelle qui est la plus romantique par le débordement de l'imagination, le refus des limites, l'excès, l'ironie et le tragique, que Berlioz parvient enfin à éclater les cloisonnements, les dichotomies musicien-écrivain. Il y a écrit, grâce à son art de conteur, cette musique de l'avenir, cette musique-fiction que les conventions, les habitudes des exécutants et du public de son temps ne lui permettent de réaliser complètement que dans le domaine du fantastique." (Béatrice Didier)

"- Il s'agit, Messieurs, dit-il, d'une nouvelle de l'avenir. La scène se passera en 2344, si vous le voulez bien."

Hector Berlioz, Euphonia ou la ville musicale (1852), Toulouse : Ombres, 1992,(Petite bibliothèque ; 6), 78 p.

Pour en savoir plus sur l'oeuvre littéraire de Berlioz :
http://www.hberlioz.com/BerliozAccueil.html#littéraire

"Control", un film d'Anton Corbijn

Le film d'Anton Corbijn relatant la vie de Ian Curtis, chanteur de Joy Division est sorti mercredi 26 septembre dans les salles. Le film est adapté de la biographie écrite par la veuve du chanteur, Deborah Curtis, intitulée "Touching from a distance". Anton Corbijn, cinéaste d'origine hollandaise a réalisé des clips pour Depeche Mode, U2 et Nirvana.
Joy Division reste sans doute le groupe le plus emblématique de la cold wave, un mouvement que les anglo-saxons désignent plutôt par le terme post-punk. Ce courant musical assez bref s'est développé essentiellement en Angletterre entre la fin des années 70 et le début des annes 80 avec des groupes comme The Cure, Siouxie and The Banshees, Bauhaus, Cabaret Voltaire et en France avec Marquis de Sade. Après la mort de Ian Curtis, deux membres de Joy Division, Peter Hook, Stephen Morris fonderont New Order en 1981.
A lire, la revue des critiques presse sur Control proposée par Allociné.
Dans les régions Franche-Comté et Bourgogne, le film est actuellement projeté au Cinéma des Quais de Belfort, à l'Eldorado de Dijon, au Plazza-Victor-Hugo et au Marché Beaux-Arts de Besançon.
Bande-annonce de Control


Biblio-discographie disponible à la Médiathèque de Dole
Fabien Ralon : Joy Division : lumière et ténèbres. - Camion Blanc, 2001, 175 p.
"Here are the young men", voici les jeunes gens de Manchester furieux d'avoir vingt ans dans un centre industriel à la dérive. Sans aucun don artistique, ils forment un groupe punk, comme tant d'autres. Aucun d'eux ne sait jouer d'un instrument, ni chanter correctement. Tous quatre bouillonnent pourtant d'une volonté rageuse et hargneuse : ils veulent faire de la musique.
Le chanteur, père de famille à peine sorti de l'adolescence, ne supporte que très difficilement le carcan dans lequel il devrait jouer la comédie de l'existence.(note de l'éditeur)

Joy Division : Unknown pleasures (1979)
Joy Division : Closer (1980)
Joy Division : Substance : 1977-1980 [compilation] (1988)
Joy Division : Permanent [compilation] (1995)
New Order : Low life (1985)
New Order : Get ready (2001)