17 novembre 2007

Troll'sProd : un label rock en Franche-Comté

Troll'sProd est une association basée à Belfort qui produit, édite, diffuse des disques et organise des concerts de groupes franc-comtois dans différents styles musicaux : chanson rock, métal, hardcore fusion, noisy dub...

Discographie disponible dans le bac fonds musical comtois de la Médiathèque de Dole :

Les Berthes
"Six garçons et une fille qui font de la musique pas triste. Un esprit frondeur anime ces Berthes qui parcourent les scènes en mêlant guitares, accordéons et souffleries diverses. Les Berthes jouent du ska, du rock, du reggae et même de la polka et parfois de tout à la fois. La chanson française sauce aux Berthes épingle le train-train quotidien, parfaitement dérangeante et constamment pertinente de bien belles histoires pour tous ceux qui croient encore aux contes de faits". (info-groupe.com). De la chanson festive dans la lignée d'Aldebert, de Bénabar.
Mines de rien (2003)
Contes de faits (Mosaïc, 2006)
http://www.myspace.com/lesberthes
http://www.lesberthes.com/

The Washing Machine Cie
Quatre musiciens et une chanteuse jouent un rock bluesy sec et nerveux.
Ladies and Gentlemen (Autowass/Trollsprod/Why Note / Nocturne, 2006)
http://www.myspace.com/thewashingmachinecie
http://wmcie.site.voila.fr/index.html

Yerban Kuru
Quatre musiciens qui jouent un dub noisy dans la lignée de Zenzile, High Tone, Improvisators Dub, etc.
CD 3 titres (2005)
http://www.myspace.com/yerbankuru
http://www.yerban-kuru.com/

No Sex Nervous
Groupe de rock métal dans la ligné de Korn, System Of A Down Combien de siècles ??? (CD 4 titres) (Troll'sProd, 2006)
http://www.myspace.com/nosexnervous
http://www.nosexnervous.com/

Sleazy View
Groupe de trash metal dans la lignée de Machine Head, Slayer
Led by wrath (4 titres) (Troll's prod, 2006)
http://www.myspace.com/sleazyview

The Boarders
Groupe punk rock festif du Haut-Doubs
Made in Haut-Doubs (2001)
http://site.voila.fr/theboarders/index.jhtml

Push Pull (funk, blues, reagge)
CD 5 titres
http://push.pull.free.fr/

Chaos en Franche-Comté (Trollsprod, 2004) : une compilation rassemblant 23 groupes régionaux : Lifters, Hawaii Samuraï, Les Berthes, Aura, Sleazy View, Mista Pawa, Goah Sativa, Two Tone Club, The Flinstones, Hellbats, PopDrive, Zarathoustra, Alien Poe, Pornophonic, Stéroids, Call Box, Hollywood Party, Rod Barthet, Fan You Spell, VTM, Taf, Kryptonix.

http://www.myspace.com/trollsproduction
http://www.trollsprod.fr/

16 novembre 2007

Musicbus : des ressources en ligne pour l'enseignement de la musique

Musicbus est un logiciel musical ludo-éducatif proposé en ligne en version anglaise et italienne. Réalisé par Fabrizio Ferrarin, ce programme apporte une aide à l’enseignement musical en utilisant des ressources interactives et multimédias. Musicbus propose ainsi un répertoire d’enseignement spécifique et fournit des outils destinés à aider l’élève en rendant l'apprentissage de la musique agréable et récréatif , selon les voeux de l'éditeur, bien sûr. ;-)

L’interface propose l'accès aux exercices à partir de 3 menus déroulants : chant, instrument, jeux.

Singing (chant) : quelques exercices de mise en voix sont proposés. On peut travailler quelques chansons avec accompagnement et paroles. Un petit séquenceur permet de lancer la lecture du morceau sur le mode karaoké. Attention la barre rouge qui marque la pulsation connaît parfois quelque sautes d’humeur défiant ainsi les règles de lecture rythmique les plus élémentaires.

Playing (instrument) : permet de travailler de façon progressive quelques morceaux avec accompagnement. Plusieurs options sont proposées selon l’instrument que l’on pratique : les doigtés dynamiques pour la flûte, et des diagrammes d’accords pour le piano et la guitare sont indiqués au fil de la partition. Même remarque que précédemment concernant le manque de fiabilité de la pulsation.
Games (jeux) : dans ce menu, plusieurs tests en forme de jeux sont proposés pour travailler le rythme, la durée, la hauteur, etc.. afin d’améliorer la perception des sons musicaux. Le niveau de difficulté est progressif. Cette dernière partie peut s'adresser à tous, apprentis musiciens ou pas et permet de se familiariser avec différents paramètres musicaux.
Musicbus a reçu un World Summit Award Board of Directors dans la catégorie e-learning. Site repéré par Bibliothèques 2.0. En conclusion, Musicbus est une application attrayante, que l'on pourrait conseiller pour une première approche dans le domaine de l'éveil musical mais qui montre vite ses limites et ne saurait rivaliser avec des logiciels beaucoup plus complets édités en CD-ROMS tels que Le solfège facile, Pizzicato, Crescendo Pro, etc. Voir la liste des CD-ROMS musicaux disponibles à la Médiathèque de Dole.

http://www.musicbus.it/

15 novembre 2007

Songza : moteur de recherche musical : site web de la semaine

Découvert par Techcrunch, Songza qui se définit comme un moteur de recherche & un jukebox sur Internet. Une interface de recherche simple et claire. Les résultats s'affichent rapidement sous la forme d'un listing. Il ne reste plus qu'à choisir le titre à écouter en streaming. Il semblerait, comme l'affirment plusieurs blogeurs, que Songza fasse ses recherches dans la base de Youtube en diffusant seulement la bande son. Songza est une start-up basée à Chicago.
Un nouveau concurrent sérieux pour Deezer.
http://www.songza.com/

14 novembre 2007

Ratiatum compare les bases de données musicales

Ratiatum propose un dossier comparatif de sites Internet fournissant l'accès gratuit à une base de données musicales : artistes, albums, titres des chansons, pochettes, critiques, etc.
Sont ainsi passés au banc d'essai : Last.fm, Discogs, AllMusic, Rate Your Music, MusicBrainz, Wikipedia
http://www.ratiatum.com/breve6023_Comparatif_Ratiatum_les_bases_de_donnees_musicales_en_ligne.html

A livre ouvert, grâce aux réseaux sociaux

Giuseppe Arcimboldo : "Le bibliothécaire" (1566)

"Le changement dans la conception du crime et des criminels détermine les nouvelles et terribles méthodes de la police secrète totalitaire. Les criminels sont châtiés, les indésirables disparaissent de la surface du globe. La seule trace qu’ils laissent derrière eux est le souvenir de ceux qui les connaissent et les aimaient. Et l’une des tâches les plus ardues de la police secrète est de s’assurer que ces traces, elles-mêmes, disparaissent avec le condamné.
L’Okrana, prédécesseur tsariste de la Gépéou avait, dit-on, inventé un système de classement. Chaque suspect était inscrit sur une grande carte au centre de laquelle figurait son nom entouré de rouge. Ses amis politiques étaient désignés par des cercles rouges plus petits, et ses connaissances non politiques par des cercles verts. Des cercles bruns indiquaient les personnes qui étaient en contact avec les amis du suspect mais qui n’étaient pas connus de lui personnellement. Les recoupements entre les amis du suspect, politiques et non politiques d’une part, et d’autre part, les amis de ses amis étaient indiqué par des lignes joignant les cercles respectifs.
Manifestement cette méthode n’a d’autre limite que la dimension des cartes. De plus, théoriquement, une seule gigantesque feuille montrerait les relations et les recoupements des relations de la population toute entière.
Or, tel est précisément le but utopique de la police secrète totalitaire. Celle-ci a abandonné le vieux rêve traditionnel de la police, que le détecteur de mensonge est encore sensé pouvoir réaliser. Elle n’essaye plus de découvrir qui est qui, ou qui pense quoi. Le détecteur de mensonges est peut-être l’exemple le plus frappant de la fascination que ce rêve exerce apparemment sur les esprits de tous les policiers. Car il est évident que le complexe appareil de mesure ne permet pas d’établir grand-chose si ce n’est le sang-froid ou la nervosité de ses victimes. De fait la débilité du raisonnement qui préside à l’utilisation de ce mécanique ne peut s’expliquer que par le désir irrationnel qu’une forme de lecture de la pensée soit malgré tout possible. Ce vieux rêve suffisamment terrifiant a depuis des temps immémoriaux invariablement engendré la torture et les plus abominables cruautés. Il n’avait qu’une chose pour lui, il demandait l’impossible.
Le rêve moderne de la police totalitaire avec ses techniques modernes est infiniment plus terrifiant. Maintenant, la police rêve qu’un seul coup d’œil à la gigantesque carte sur le mur du bureau suffise pour établir à n’importe quel moment qui est lié à qui et à quel degré d’intimité. Et en théorie, ce rêve n’est pas irréalisable, même si son exécution technique présente inévitablement quelques difficultés. Si cette carte existait réellement, le souvenir lui-même ne pourrait barrer la route à l’ambition totalitaire de dominer le monde. Avec une telle carte, il serait possible de faire disparaître les gens, sans laisser de trace aucune, comme s’ils n’avaient jamais existé
."
Hanna Arendt, Le système totalitaire : les origines du totalitarisme (1951)


Les amis de mes clients sont mes clients
Etonnant téléscopage de l'histoire, ou concordance des temps, comme l'énoncerait Jean-Noël Jeanneney, le cauchemar d'hier est devenu le rêve d'aujourd'hui. Chacun consentant avec enthousiame à révéler la carte de ses amis et de ses relations pour la présenter au regard universel.Mais cette belle euphorie n'est peut-être qu'une griserie passagère, lorsque l'on envisage les effets pervers que peuvent produire une telle exposition.
Ainsi cette semaine, Facebook, le site de réseau social actuellement le plus en vogue (avec MySpace), a sérieusement terni son image en annonçant qu'il allait faire entrer la publicité sur ses pages. C'est ainsi l'accès aux "profils" de plus 50 millions de membres et à leurs données privées (sexe, âge, style de vie, goûts et loisirs, préférences sexuelles, politiques, religieuses...) qui est proposé aux annonceurs. La publicité va se diffuser sur le réseau de manière virale. Par exemple, lorsqu'un membre du réseau lie un contact avec la page d'une entreprise, cette relation se propage à l'ensemble du graphe social de l'internaute, c'est à dire à la liste de ses amis sur Facebook.
Le passage de la société de l'information, à la société de la communication demande encore quelques mises au point...

A lire sur ce sujet, les articles du Monde :
Le site Facebook vend le profil de ses internautes aux publicitaires,
La publicité infiltre le réseau Facebook,
Les membres de Facebook appellent à la résistance

13 novembre 2007

OpenSocial : Google et ses amis autour d'un feu de camp : vidéo de la semaine #26

Le 1er novembre, Google a lancé OpenSocial. Cette nouvelle application est destinée à contrer la croissance importante de Facebook, non pas en créant une nouvelle plate-forme concurrente (Google possède déjà Orkut qui peine à démarrer) mais en cherchant à maîtriser le mode même de développement des réseaux sociaux.
Le slogan d'OpenSocial est accrocheur : "Making the web better by making it social" [Le web est meilleur quand il est social]. OpenSocial offre un ensemble d’API (Application Programming Interface, en français Interfaces de programmation) communs, ce sont des outils standards destinés aux développeurs des plate-formes de réseaux sociaux. A l'exception bien sûr de Facebook, Google est parvenu à fédérer quasiment tous les autres sites de réseaux sociaux : MySpace, Friendster, LinkedIn, Ning, Oracle, Orkut, Plaxo, Salesforce.com, Six Apart, Hi5, Xing et le français Viadeo pour faire front commun en travaillant avec les outils OpenSocial.

Campfire One: Introducing OpenSocial (source) (57'22'')

Les analyses de la presse en ligne et des blogs sur OpenSocial : Transnets coté pile et côté face, neteco, vnunet, Trends.be, Le Monde

Comme on le voit, lorsqu'un geek organise un feu de camp, il installe près d'un brasero deux écrans LCD grand format reliés à deux ordinateurs portables posés sur une souche d'arbre factice, il invite ses amis geeks et ensemble ils jouent à qui fera la meilleure présentation powerpoint.

... et lorsque le geek déclare sa flamme il soigne aussi sa présentation...

source du dessin LTLS > George Needham

Voyage à travers 4 siècles d'architecture : dossier thématique : architecture #7

Pendant le mois de novembre, la Médiathèque de Dole participe au mois du film documentaire. Le thème retenu pour cette 8e édition est l'architecture.
Un dossier thématique est consultable en ligne sur le site de la médiathèque et permet de faire une balade au fil des siècles, à la rencontre des grands architectes des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe et XXIe siècles.

En ligne également : la bibliographie, la filmographie des films documentaires, et des films de fiction sur le thème de l'architecture et de la ville

9 novembre 2007

The Uncertain City : architecture #6

Un homme, une femme et l'architecture de Venise...

"The Uncertain City" un film d'animation réalisé par Ann Xiao

8 novembre 2007

La stratégie du son : architecture et acoustique

Pendant le mois de novembre, la Médiathèque de Dole participe au mois du film documentaire. Le thème que nous avons retenu pour cette 8e édition est l'architecture. Le dossier de presse est disponible en pdf. Pour accompagner cette manifestation, Mediamus présente régulièrement des oeuvres architecturales où l'étude de l'acoustique est déterminante tels que les opéras, les salles de concert, ... et les ambassades.

Projet acoustique de l'Ambassade des Etats-Unis à Bagdad (Irak)


Attention, tentative de traduction du texte anglais (sous réserve d'éventuels contre-sens) :
"Lors de la construction de l'ambassade des Etats-Unis à Moscou, les renseignements américains ont découvert un système complexe de dispositifs d'écoute placé dans la structure en béton du bâtiment par leurs homologues soviétiques. Après de nombreuses tentatives ratées pour neutraliser cette menace, il a été décidé de laisser le bâtiment en l'état. Les travaux furent repris seulement après l'effondrement de l'Union soviétique. Presque oubliée, cette histoire donne à penser que l'ambassade, à l'instar de la salle de concert, est un instrument acoustique architectural. Ses "performances" sont déterminées par le contrôle et la régulation du son.
L'environnement sonore typique d'une ambassade est caractérisée par l'amortissement du son par l'isolation phonique des murs, des plafonds et des planchers. Dans cet environnement très réglementé, il y reste peu de place à l'expérimentation sonore. Il est ironique que, dans l'ambassade, où l'architecture doit représenter l'interaction entre les deux pays, l'expérience sonore se définisse par l'isolement et la séparation.

La future ambassade des États-Unis en Iraq redéfinit radicalement les conditions acoustiques dans son dessein et son programme. Les salles hautement confidentielles et secrètes sont placées à côté des espaces publics les plus ouverts de l'ambassade. Mais aucun mur n'est silencieux. Chaque surface filtre, laisse fuire, transmet et déforme le son. Les conduits d'aération sont "mal" conçus de telle sorte qu'ils transportent les sons d'un espace à l'autre. Un diplomate peut entendre le bruit filtré de l'opinion publique, même dans le plus restreint des bureaux, tandis que le public peut écouter la plupart des conversations top secret à caractère politique. Le caractère visuel du bâtiment n'a pas été déterminé. Au contraire, l'architecture de l'ambassade fournit une expérience sonore de la transparence entre le pays invité et le pays d'accueil."
Soit il s'agit d'un projet utopique et l'on achemine vers l'aube d'un nouveau "flower power", soit comme dirait Gérard Majax, il y a un truc !
Quelques articles sur la construction de cette nouvelle Ambassade américaine à Bagdad : ici, ici, ici, .

Bagdad, nid d'espions
Cela évoquera peut-être aux cinéphiles, une des trames du film d' Alfred Hitchcock : "The man who knew too much" [L'homme qui en savait trop] (1956) où Doris Day doit chanter à tue-tête "Que sera sera" en pleine ambassade pour attirer l'attention de son fils kidnappé.

Sur un air latino : la variété française fait l'Amérique latine : sélection discographique

Personne ne le conteste, le génie français se caractérise par une finesse d'esprit sans équivalent. S'il fallait encore s'en convaincre, il suffit d'examiner la manière dont la variété française, loin des clichés et des stéréotypes, évoque les danses, les rythmes, les us et les coutumes des pays d'Amérique latine.
Petite démonstration à travers une sélection de chansons exotiques des années 50 à aujourd'hui. Pour ne pas être submergé de références, nous avons centré ces longues recherches musicologiques sur la représentation de l'Amérique latine hispanophone. Qu'on ne s'étonne donc pas de l'absence du Brésil, pays lusophone ("Copacabana" de Line Renaud), des Antilles francophones ("Il tape sur des bambous" de Philippe Lavil, paroles de D. Barbelivien), et de l'Espagne ("E viva España" Georgette Plana). Là, également, les richesses ne manquent pas. Peut-être une prochaine fois...

Louis Mariano : Mexico (1951)

Jean Constantin : Les pantoufles à papa (1955)

Jacques Hélian et son orchestre : « Le cha-cha-cha des thons » (1958)

Dario Moreno : Eso es el amor (1958)

Les Compagnons de la Chanson : Au Vénézuela

Marcel Amont : Un mexicain (paroles C. Aznavour) (1962)

Dalida : Le cha cha cha (1963)

Henri Salvador : Juanita Banana (1966)

Nana Mouskouri : Guantanamera (1966)

Pierre Perret : Tonton Cristobal (1967)

Marie Laforêt : Que calor la vida (1968)

Boby Lapointe : Je suis né au Chili (1971)

Carlos : Señor Météo (1974)

France Gall : Samba mambo (1975)

Yvan Dautin : Est-ce que c'est salsa ? (1979)

Michel Fugain : "Les Sud-Américaines" (1980)

Richard Gotainer : Mambo du décalco (1982)

Bandolero : Paris latino (1983)

Jean-Pierre Mader : Macumba (1985)

Rita Mitsouko : Marcia Baïla (1985)

Le Grand Orchestre du Splendid : La salsa du démon (1985)

Annie Cordy : Cho ka ka o (1985)

L'Affaire Louis Trio : Tout mais pas ça (1987)

Lorie : Sur un air latino (2003)

Arielle Dombasle : Tico tico (2006)

Nous comptons sur vos commentaires pour enrichir cette liste