28 janvier 2008

Сказка о попе и его работнике Балде (1933) музыка Д. Д. Шостаковича

L'histoire du Pope et de son serviteur Balda op. 36, musique de Dimitri Chostakovitch
Seul extrait conservé du film d'animation de Mikhail Tsekhanovski, paroles de AI Vvedensky (1933-34)
Фрагмент «Базар» [Fragment «Bazar» ]

Ce serait bien étonnant que les créateurs de la série South Park n'aient pas été influencé par l'école d'animation russe. Il y a plus que des airs de ressemblance, n'est-il pas ?

Article de Wikipedia sur le cinéma d'animation russe (en anglais) http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Russian_animation
Le blog : The Priest and his servant Balda

"[...]Chostakovitch se lance dans un projet de dessin animé d’après un poème de Pouchkine, le Conte du Pope et de son valet Balda, dont il considère la musique comme une de ses meilleures œuvres.
Malheureusement, la bande du film a été détruite pendant la guerre. Nous disposons cependant d’extraits musicaux qui ont été rejoués et enregistrés, notamment tout récemment par Thomas Sanderling. Cet ouvrage date de 1936. En russe, Balda signifie « tête de bois ». On dit cela d’un bûcheron qui a passé toute sa vie en forêt à bûcher du bois. Le réalisateur de ce dessin animé s’appelle Tsiekhanovski. Il ne s’agit pas d’un dessin animé pour enfants mais bien d’un projet très satirique, très ironique, une critique du Parti en fait, écrite d’ailleurs avant la condamnation de Lady Macbeth.
" Hélène Bernatchez, Chostakovitch et la musique de film entretiens receuillis par Benjamin Grenard l'an dernier à l'occasion du centenaire de la naissance du compositeur. (source Altamusica)

Le texte de Pouchkine, traduit en français, s'appelle "Conte du marchand Kousma Ostolope et de son ouvrier Balda", pp 340-345 in "Oeuvres choisies / de A. S. Pouchkine : poète national de la Russie : Traduit par H. Dupont. - F. Bellizard et cie, publié 1847" disponible sur Google Recherche de livres (Et si Internet était en fait une grande boîte de puzzle ?)

25 janvier 2008

L'univers symphonique : podcast de la semaine

L'univers symphonique est une émission produite par le Centre national des Arts, elle est animée par Marjolaine Laroche, contrebassiste de l'Orchestre du CNA, et par le journaliste Jean-Jacques van Vlasselaer. Ensemble, ils se proposent de faire découvrir les oeuvres majeures du répertoire orchestral. Déjà disponibles : La Symphonie no 9 de Beethoven, celle de Dvořàk et de Chostakovitch. Le site de l'émission, le fil RSS

Ce podcast est proposé sur balados.culture.ca : le répertoire des podcasts audio et vidéo canadiens. Plus de trois cents émissions de radio et de télévision sont rassemblées sur ce portail. Les podcast sont présentés par thèmes : Cuisine, Écriture, Éducation, Film, Groupes culturels, Groupes sociaux, Histoire, Médias numériques, Métiers d'art, Musique, Société, Théâtre, Vie urbaine, Visuel.
On peut conseiller notamment :
Le carnet techno : un magazine hebdomadaire consacré aux nouvelles technologies,
Indicatif présent : un magazine quotidien d'actualité,
Les années lumière : une émission scientifique

http://balados.culture.ca/explorez/feeds

Quand les discothécaires sortent de leur réserve

Après les hommes-livres de Fahrenheit 451, le roman de Ray Bradbury, et le réseau de socialisation Facebook voici quelques clichés des habitants du Disque-monde.

Sur une idée de sophiebib dont on espère voir très bientôt le portrait en vinyle :-)

24 janvier 2008

Vive VLC Media Player, le lecteur audio vidéo multi-formats

Véritable couteau suisse du podcasteur et de l'amateur de contenus audiovisuels numériques, VLC Media Player est un logiciel développé à l'origine par les étudiants de l'École centrale Paris (une invention frrrançaise, Môsieur!) qui permet d'ouvrir et de lire un nombre impressionnant de formats audio et vidéo. Indispensable.
Liens utiles : pour télécharger VLC Media Player, et l'article de Wikipédia qui décrit ce logiciel libre en détail.

En octobre 2007, se sont tenues à Lyon, les Journées Du Logiciel Libre (jdll), les conférences ont été filmées et sont proposées en ligne. L'une d'elles était justement consacrée à VLC et aux DRM avec une intervention de Sam Hocevar, l'un des concepteurs du logiciel, opposé au principe des DRM. Celui-ci dresse la typololie des différentes mesures techniques mises en place par les producteurs et les diffuseurs (Sony, Apple, etc.) pour protéger leurs contenus de la copie et de la libre circulation.
Liens vers le programme des journées, vers le répertoire du serveur où sont archivées les fichiers vidéos au format OGM (Ogg Media) lisibles bien sûr... grâce à VLC La boucle est bouclée !

A signaler aussi la conférence : La musique libre, ses enjeux et ses relations avec le logiciel libre par Florent Verschelde

22 janvier 2008

Wikipedia en MP3 avec Pediaphon


Le site Pediaphon produit des fichiers MP3 et podcasts automatiquement à partir des textes des articles de Wikipédia grâce à un logiciel de synthèse vocale . Le site d'actualités AgoraVox propose également la lecture de ses articles par une voix synthétique au format MP3. La prochaine étape serait de pouvoir convertir n'importe quelle page web à la volée au format MP3, ce qui serait très utile pour les non-voyants, et pour tout le monde d'ailleurs.(une info lue sur Brouehaha,
Un bon début, dommage que le ton métallique et guttural de la voix synthétique ne soit pas sans rappeler celle de HAL, l'ordinateur hostile et récalcitrant de 2001, Odyssée de l'Espace. Une voix peu flippante et donc impossible à écouter sur la durée sauf si on est fâché avec l'humanité !


Quand HAL devient fou (2001: A space odyssey)

Citation :
Dave Bowman: Hello, HAL do you read me, HAL?
HAL: Affirmative, Dave, I read you.
Dave Bowman: Open the pod bay doors, HAL.
HAL: I'm sorry Dave, I'm afraid I can't do that.
Dave Bowman: What's the problem?
HAL: I think you know what the problem is just as well as I do.
Dave Bowman: What are you talking about, HAL?
HAL: This mission is too important for me to allow you to jeopardize it.
Dave Bowman: I don't know what you're talking about, HAL?
HAL: I know you and Frank were planning to disconnect me, and I'm afraid that's something I cannot allow to happen.
Dave Bowman: Where the hell'd you get that idea, HAL?
HAL: Dave, although you took thorough precautions in the pod against my hearing you, I could see your lips move.
HAL: Just what do you think you're doing, Dave?
Dave Bowman: All right, HAL; I'll go in through the emergency airlock.
HAL
: Without your space helmet, Dave, you're going to find that rather difficult.
Dave Bowman: HAL, I won't argue with you anymore! Open the doors!
HAL: Dave, this conversation can serve no purpose anymore. Goodbye.
(source imdb)

21 janvier 2008

Automatically tagging audio files using supervised learning on acoustic features : vidéo de la semaine #32

"Indexer automatiquement des fichiers audio par une méthode d'apprentissage supervisée basée sur des caractéristiques acoustiques.", tel est le titre de l'intervention que Douglas Eck, un universitaire canadien a présenté à Mountainview (Californie) en avril 2007. Cette conférence permet de se faire une idée, même vague, des importantes innovations développées dans ce domaine. Mais, elle n'est pas des plus accessibles, d'abord parce qu'elle est en anglais, ensuite parce que le sujet requière des connaissances scientifiques et techniques assez importantes. Le titre annonce d'ailleurs clairement la couleur, et on se doute que ça ne va pas être aussi simple que d'assimiler la recette de la pâte à crêpes! Il est, par exemple, conseillé de se familiariser avec les concepts d'apprentissage supervisé et d'apprentissage automatique. (Vidéo téléchargeable ici.)

Douglas Eck est professeur-assistant à l'Université de Montréal, au département des sciences informatiques, où il enseigne des disciplines telles que "La musique et l'apprentissage automatique", ou encore "La modélisation statistique des données musicales", (voir son CV en pdf). Douglas Eck travaille également au sein du Laboratoire de neuropsychologie de la musique et de la cognition/Laboratory for BRAin, Music and Sound (BRAMS)(présentation en français).
http://www.iro.umontreal.ca/~eckdoug/

16 janvier 2008

Jouer (virtuellement) du Rhythmicon, l'ancêtre de la boîte à rythmes

Rhythmicon, un instrument conçu dans les années 30
Le Rhythmicon - connu également sous le nom Polyrhythmophone - a été la première batterie électronique (ou "boîte à rythmes", terme utilisé pour les dispositifs de ce type).
En 1930, Henry Cowell compositeur américain d'avant-garde et théoricien musical commanda à l’inventeur russe Léon Theremin la création du Rhythmicon, un dispositif remarquablement innovant.
Cowell voulait un instrument pour jouer des compositions faisant intervenir de multiples séquences rythmiques impossible d’exécuter simultanément par une seule personne sur un clavier acoustique ou avec un instrument à percussion.
Comment ça marche ?
L'invention, achevée en 1931 par Theremin, peut produire jusqu'à seize rythmes différents - à partir d’un rythme de base répété et fixé à une hauteur fondamentale et de quinze rythmes de plus en plus rapides. Chaque nouveau rythme est associé à la série harmonique de la fondamentale. Comme la série harmonique elle-même, les rythmes suivent une suite arithmétique A chaque battement de la fondamentale, la première harmonique (si elle est jouée) bat deux fois, la deuxième harmonique bat trois fois, et ainsi de suite. En utilisant le clavier de l'instrument, chacun des seize rythmes peut être joué seul ou dans n'importe quelle combinaison. Une septième touche permet de faire introduire un élément syncopé. L'instrument proposé par Cowell, produit des sons semblables aux percussions au moyen d'un système reposant sur le passage de la lumière à travers une série de disques troués avant d’être captée par des photorécepteurs électroniques.

Le Rhythmicon a été joué publiquement en 1932 par Cowell et Joseph Schillinger, professeur et théoricien de la musique. L’instrument radicalement nouveau a suscité un intérêt considérable. Cowell lui a consacré un certain nombre de compositions, dont Rhythmicana (Concerto pour orchestre et Rhythmicon, 1931) et de la musique pour violon et Rhythmicon (1932). Schillinger a calculé qu'il faudrait 455 jours, 2 heures et 30 minutes pour jouer toutes les combinaisons disponibles sur le Rhythmicon, en supposant une durée moyenne de 10 secondes pour chaque combinaison. Le compositeur Charles Ives, ami proche de Cowell, commanda à Theremin de construire un deuxième modèle du Rhythmicon pour l’usage de Cowell et de son associé, le chef d'orchestre Nicolas Slonimsky. Cependant, Cowell délaissa vite le Rhythmicon pour poursuivre d'autres recherches.

Un des instruments originaux construit par Theremin a fini à l'Université de Stanford, et l'autre est resté avec Slonimsky, lequel, l’a ensuite transmis à Schillinger et à la Smithsonian Institution. Ce dernier instrument est en état de marche, le son a été décrit comme «percutant, presque semblable au tambour." Theremin, plus tard, construisit un troisième modèle plus compact, après son retour forcé et contraint (kidnappé par des agents soviétiques, interné dans un camp) en Union soviétique, à la fin des années 1930. Cette version de l'instrument est conservée aujourd’hui au Theremin Center à Moscou, elle n’est pas en état de fonctionner. Selon de nombreux témoignages, dans les années 1960, le producteur de pop music pop Joe Meek fit des essais avec l'instrument, mais il semble très peu probable qu'il ait eu accès à l'un des trois appareils originaux. De même, on dit parfois, sans que cela puisse être confirmé, que l’on peut entendre le Rhythmicon dans différentes bandes originales de films, dont le Dr Strangelove [Docteur Folamour]. Plus récemment, le compositeur Nick Didkovsky conçu et construit une version similaire à l'instrument original, en respectant sa forme originale, mais en intégrant la technologie informatique d’aujourd’hui." (traduction de l'article anglais de Wikipedia)

Jouer virtuellement du Rhythmicon
Le site MusicMavericks propose un Rhythmicon virtuel dont on peut jouer en ligne dans son navigateur web. Il faut préalablement télécharger le plugin gratuit JSyn pour jouer et écouter le Rhythmicon. Deux versions sont à disposition : une version simple et une version complète présentant davantage de fonctionnalités. De même en fonction de la vitesse du processeur de l'ordinateur, on peut choisir entre une basse et uune haute qualité de son. Pour apprendre à utiliser le Rhythmicon, il est utile de consulter le guide qui est clair et très complet (en anglais). Il est possible d'écouter et de modifier des morceaux déjà composés, disponibles dans les archives.


The Online Rhythmicon


Autres sites sur le Rhythmicon
http://www.city-net.com/~moko/rbackgnd.html
http://www.mutelibtech.com/mute/came/camemore.htm
http://www.obsolete.com/120_years/machines/rhythmicon/index.html

15 janvier 2008

Charles Ives : "The Unanswered Question "

Charles Ives "The Unanswered Question " par le Boston University Symphony Orchestra, dirigé par Lukas Foss, assisté de Apostolos Paraskevas. Concert enregistré au Tsai Performance Center de Boston, en 1995.

Avec "The Unanswered Question (1906 révisé en 1930-35), pièce écrite pour une formation très inhabituelle de trompette soliste, quatre flûtes, et quatuor à cordes, [Charles Ives] posa l'environnement musical et sonore qui restera comme son style. Les cordes, situées hors de la scène, jouent très lentement, tandis que la trompette, seule face au public, joue à différentes occasions des motifs très courts que Ives décrit comme « l'éternelle question de l'existence ». A chaque fois, les flûtes, sur scène, répondent à la trompette par une explosition stridente, excepté la toute dernière fois : c'est la question sans réponse (the unanswered question). "
(Extrait de l'article Charles Ives sur wikipédia)

The Unanswered Question est la première oeuvre du 20e siècle qui utilise la spacialisation du son comme un élément majeur de la composition.
A découvrir sur le site American Mavericks "The Unmixed Question : the spatial music of Charles Ives", un remix interactif de l'oeuvre à écouter au casque.http://musicmavericks.publicradio.org/features/feature_unmixed_question.html#

10 janvier 2008

La playlist de janvier



Air : Moon safari, Virgin, 1998 (electro pop, french touch)

Anouar Brahem : Le pas du chat noir, ECM, 2002 (joueur de oud tunisien)

Art Zoyd : Nosteratu (F.W. Murnau), Atonal Records, 19991 (Rock prog electro)

Camel Zekri : Venus Hottentote, La nuit transfigurée, 2003 (guitares, musique expérimentale)

Can : Ege Bamyasi, Spoon, 1972 (Kraut Rock)

Cream : Disraeli gears, Polydor, 1967 (Blues rock psychédélique)

Hope Sandoval & The Warm Inventions : Bavarian Fruit Bread, Rough Trade, 2001 (chamber pop)

Jean-Sébastien Bach : Variations Goldberg (Rosalyn Tureck, piano), Deutsche Grammophon, 1999 (musique baroque au piano)

John Barry : les plus belles musiques de films : Danse avec le sloups, Out of Africa, James Bond, ...), Sony Music, 1997

Keb’ Mo' : 1er album, Sony Music, 1994 (Blues acoustique)

Les fils de Teuhpu : Comptant, Irfan, (Nouvelle fanfare funk)

Ludwig van Beethoven : concerto pour piano et orchestre n° 5 « L’Empereur » (Arturo Benedetti Michelangeli, piano, Carlo Maria Giulini, dir.) (musique romantique)

Ludwig van Beethoven : Les cinq concertos pour piano et orchestre (Alfred Brendel, piano), Vox Box, 1967

Ludwig van Beethoven : Sonates pour piano (Stephen Kovacevich), Philips 1998

Mauricio Kagel : Œuvres solo pour accordéon et piano (Teodoro Anzellotti, Luk Vaes), Winter & Winter, 1998 (musique contemporaine)

Munir Bachir : Méditations : luth arabe, Maison des Cultures du Monde, 2000 (luthiste irakien)

Muse : Absolution, naïve, 2003 (Pop Rock)

Nina Hagen Band : Unbehagen, Sony Music, 1979 (Punk new wave)

Pixies : Doolittle, 4AD, 1989 (Noisy pop)

Popol Vuh : In den Gärten Pharaos, SPV Recordings, 1971 (Kraut rock, rock planant)

Richard Pinhas : East West, Cuneiform Records, 1980 (Rock prog electro)

Tangerine Dream : Le parc, Tadream Music : Castel Communication, 1985 (kraut rock, rock prog planant)

Tavin Singh : Ok, Island, 1998 (jungle-indian vives)

Terry Callier : Time peace, Polygram, 1998 (chanteur folk-jazz-soul)

The Breeders : Last splash, Labels, 1993 (noisy pop)

Ute Lemper sings Kurt Weill, Decca, 1988 (Chanson allemande)

Die Dreigroschenoper : le cinéma allemand et la musique #5

L'opéra de quat' sous
Die Dreigroschenoper (en anglais The Threepenny Opera) a été réalisé par Georg Wilhelm Pabst, il est sorti en salle en 1931. C'est l'adaptation de l'opéra de Bertolt Brecht, l'auteur du livret et de Kurt Weill, le compositeur.

Le film a été tourné en deux versions : une version allemande avec Lotte Lenya (Jenny) , Rudolf Forster (Mackie), Carola Neher (Polly), Valeska Gert (Mme Peachum), Friz Rasp (Peachum), Reinhold Schünzel (Brown) et une version française : Margo Lion (Jenny), Albert Préjean (Mackie), Florelle (Polly), Lucy de Matha (Mme Peachum), Gaston Modot (Peachum), Jacques Henley (Brown)... et Antonin Artaud (dans le rôle d'un nouveau mendiant) .
L'Opéra de quat' sous, chef d'oeuvre du cinéma expressionniste est une satire sociale agrémentée de chansons. L'histoire est annoncée par un chanteur de complaintes. Avant chaque acte, les personnages du drame sont représentés par des marionnettes à leur effigie. On retrouve le procédé de distanciation [Verfremdungseffekt] importante dans l'oeuvre de Bertold Brecht.
L'action se déroule à Londres, dans le quartier de Soho au début du siècle dernier, dans le milieu de la pègre. Mackie, dit le Surineur, le caïd local, épouse Polly, la fille de Peachum, le roi des mendiants. Peachum et sa femme s'opposent à cette union et demandent à Brown, le chef de la police de Londres d'arrêter Mackie. Brown se retrouve dans l'embarras car c'est un grand ami de Mackie avec lequel il fait affaire. Mais Peachum parvient à faire pression sur Brown, en menaçant de faire défiler ses mendiants lors de la cérémonie de couronnement de la Reine. Mackie est donc arrêté avec l'aide de la prostituée Jenny, qui est jalouse de Polly. Celle-ci prise de remord fait évader Mackie de prison. Tout se termine bien et en chanson : Mackie, Jenny, Peachum, et Brown se réjouissent en choeur de leur prospérité future.
Le film est ponctué de plusieurs scènes chantées :

Moritat von Mackie Messer [La Complainte de Mackie le Surineur]



Barbara-Song [Le Chant de Barbara] par Polly


Seeräuber-Jenny [Jenny-des-Corsaires, ou la fiancée du pirate]


Denn wovon lebt der Mensch ? [Car de quoi vit l’homme ?] par le chanteur des rues


Kanonen-Song [Le Chant des canons] par Mackie et Brown


Finale [Final]


L'opéra de quat' sous de G. W. Pabst dans sa version française est disponible en VHS à la Médiathèque de Dole.