Pendant le mois de février, le département Arts de la Médiathèque de Dole propose un panorama des films de gangsters. Le dossier thématique est consultable sur le site portail de la Médiathèque de Dole.
Casino commence par la mort de Sam "Ace" Rothstein, le protagoniste principal. D'autres films fonctionnent également avec cette structure narrative : The Killers (1946), Sunset Blvd.(1950) ou encore DOA (1950). Le cinéaste dorumentariste William Klein a lui aussi associé dans Messie (1999) la musique baroque sacrée à la ville de Las Vegas, il s'agissait de l'oratorio Messiah, HWV 56 de Georg Friedrich Haendel.
Extrait de la Passion selon St Matthieu, BWV 244 de Johann Sebastian Bach, The Chicago Symphony Orchestra, Georg Solti, dir.
Casino (1995), un film de Martin Scorsese ; avec Robert de Niro, Sharon Stone, Joe Pesci Le DVD et la K7 VHS sont disponibles à la Médiathèque de Dole. Le CD de la bande originale du film est en commande.
22.Le podcast de la semaine : "Le making of" par Marc Ysaye, sur Classic 21 (une radio belge de la RTBF) raconte l'histoire de la réalisation des albums pop rock anglo-saxons qui ont marqué les décennies 60 à 90. Fil RSS de Classic 21 cette semaine : The Ramones
Conférence de Xavier Serra, directeur du Music Technology Group (http://mtg.upf.edu) Pompeu Fabra University (http://www.upf.edu/), Barcelona. L'équipe du Music Technology Group est notamment à l'origine de la base collaborative de données sonores : FreeSound project
Plan de son intervention : Introduction : research at the MTG-UPF Sound synthesis I : Musique concrète, Granular synthesis, Sampling Sound modeling : spectral processing Sound retrieval : Music information retrieval Sound synthesis II : Mosaicing, Concatenative synthesis Free sound project : Features, Goals Conclusions
Gangsta Music Pendant le mois de février, le département Arts de la Médiathèque de Dole a proposé un panorama des films de gangsters de Docteur Mabuse (1922) de Fritz Lang, à Goodfellas (1990) de Martin Scorsese en passant par Scarface (1932) de Howard Hawks à la version de Brian de Palma (1983), sans oublier la triologie Godfather (1972, 1974, 1990) de Francis Ford Coppola. Le dossier thématique est consultable sur le site portail de la Médiathèque de Dole. Profitons de cette occasion, pour se souvenir de quelques grands thèmes du genre.
Il était une fois en Amérique [Once Upon a Time in America] (1984), un film de Sergio Leone, avec Robert de Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci, William Forsythe, Jennifer Connelly, [et al.] ; musique de Ennio Morricone(le film est disponible en DVD à la Médiathèque de Dole)
Morricone dirige le Polish Radio Orchestra à Varsovie
Bonus : le thème revisité par Naked City (John Zorn, Joey Baron, Bill Frisell, Fred Frith)
Katerina Ismailova, également appelé Lady Macbeth de Mzensk, est un opéra en 4 actes et 9 scènes de Dimitri Dimitrievitch Chostakovitch , il est créé à Leningrad en 1934. Le livret, inspiré d'une histoire de Nicolai Leskov, a écrit par Alexander Preiss et par le compositeur. A sa création, l'oeuvre est bien accueillie par la critique et le public, mais en 1936, lorsque Staline vient assister à une représentation, il est scandalisé par certaines scènes provocantes et quitte le théâtre après le troisième acte. Quelques jours plus tard, le journal officiel La Pravda publie un article titré : "De la boue, pas de la musique", il est question d'une "intrigue vulgaire", d'une musique qui n'est ni "mélodique" ni "mémorisable" mais "perverse" et "discordante". On imagine les sueurs froides du compositeur, qui sera contraint par la suite de faire son auto-critique en public !
La passion d'une femme russe au 19e siècle Le drame se déroule au milieu du XIXe siècle dans la Russie tsariste. Katerina Izmailova, héroïne esseulée, en quête de passion et de romance, mariée à un riche négociant, mais vivant dans l'ennui de la campagne russe, tient davantage de l'Emma Bovary de Flaubert, que de l'ambitieuse Lady Macbeth de Shakespeare.
Les scènes présentées ici sont extraites du film : "Katerina Izmailova" (1966) de Mikhail Shapiro, avec Galina Vishnevskaya (Katrina), Artyom Inozemtsev (Sergueï), Nikolai Boyarsky (Zinovy). Galina Vishnevskaya, la Katerina du film est une grande chanteuse soprano, célèbre en Russie, elle fut l'épouse du violoncelliste et chef d'orchestre Mstislav Rostropovich.
Acte I, scène 1 Dans sa chambre, Katerina est accablée par une existence vide, et un mariage sans amour, ni désir. Une longue plainte, où s'exprime toute la tristesse du monde.
Acte I, scène 2 La scène se passe dans la cour de la maison de la famille Ismailov. Les domestiques, en particulier Sergueï, harcèlent la servante Aksinia qu’ils ont enfermé dans un tonneau (c’est probablement un viol collectif qui est ici suggéré) . Katerina les réprimande, en s’en prenant en particulier à Sergueï qui garde un air insolent, la confrontation et la lutte qui s’en suit prend la tournure d’une parade amoureuse que surprendra le beau-père Boris Timofeevitch Ismailov. Celui-ci chasse les domestiques et menace Katerina de raconter l'épisode à son mari.
Acte II, scène 4 : "Ha, si j'avais 10 ans de moins..." Par la griserie d’un verre d’alcool, Boris Timofeevitch Ismailov, le beau-père libidineux pense à la désirable Katerina et évoque les prouesses de sa jeunesse en comparaison de l'impuissance de son fils.
Acte II, scène 4 : le fouet Boris, de nouveau témoin de la relation de Katrina et de Sergueï, attrape ce dernier et le fait fouetter, tout en demandant à Katerina de regarder le spectacle de la punition à sa fenêtre.
Acte II, scène 4 : la vengeance Boris ordonne à Katerina de lui faire à manger. Pour se venger, Katerina empoisonne le repas et bientôt Boris est terrassé par la douleur. Il supplie à l'aide mais Katerina abandonne le vieil homme à son sort, le laissant mourir seul.
Acte II, scène 5 : le crime La chambre de Katerina. Les amants sont réunis dans le lit conjugal. Katerina croit entendre des pas derrière la porte. Ils comprennent que Zinovi Borisovitch, le mari est revenu à l'impromptu. Sergueï part se cacher. Zinovi appelle Katerina qui finit par le faire entrer. Le mari soupçonneux la presse de questions : pourquoi le lit est-il préparé pour deux ? Qu'y fait une ceinture d'homme ? Zinovi tente de la battre, Sergueï surgit alors de sa cachette. Katerina empêche la fuite de Zinovi, commence à l'étrangler, Sergueï achève le meurtre du mari, dont il descendra ensuite le corps à la cave. Tout obstacle semble levé à l'union des deux amants.
Acte III, scène 6 : les noces funèbres Les noces de Katerina et de Sergueï sont montrées en parallèle avec la découverte du cadavre de Zinovi par un ivrogne. Celui-ci court ensuite les dénoncer à la police. Les jeunes mariés seront arrétés le jour même et condamnés à la déportation en Sibérie. [Nous avions déjà présenté cette scène dans une autre version lors d'un précédent article.]
Acte IV, scène 9 : le châtiment Une colonne pénitenciaire dans une nature désolée. Sergueï est attiré par une autre prisonnière, Sonietka. Celle-ci en l'échange de ses faveurs, lui demande une paire de bas. Sergueï retourne vers Katerina et sous un faux prétexte obtient sa paire de bas. L'extrait suivant commence au moment où les femmes, témoins de la scène entourent Katerina et se moquent d'elle. Hébétée, Katerina se plaint dans un chant déchirant et lugubre (qui fait écho au chant de la première scène).
Acte IV, scène 9 : l'anéantissement Sur une barge, (on reconnaît la référence au tableau de Géricault) Sonietka tourne autour de Katerina abattue et la nargue. Katerina, furieuse et désepérée se saisit de Sonietka et se jette avec elle dans l'eau glacée. Malgré les tentatives des soldats, les deux femmes se noient. Sur le pont, Sergueï s'endort indifférent.
Дмитрий Дмитриевич Шостакович : "Леди Макбет Мценского уезда" "Катерина Измайлова" Dmitri Dmitriyevich Shostakovich : "Lady Macbeth of the Mtsensk District" "Katerina Izmailova"
Buzzz ! Une nouvelle chronique que nous essayerons de tenir à un rythme hebdomadaire afin de rendre compte des annonces, des tendances, des nouveaux sites qui marquent l'actualité du moment dans le domaine de la musique et des médias en ligne. Voici donc une première sélection d'une vingtaine d'articles sur des sujets qui ont retenu notre attention ces derniers jours.
Comment l’Université de Stanford (Palo Alto), la CIA (Central Intelligence Agency) et la NSA (National Security Agency ) ont-elles contribué à la construction et au développement de la célèbre vallée située dans la baie de San Francisco (Californie) ? Tel est le sujet de la conférence de Steve Blank prononcée le 18 décembre 2007. Celui-ci rappelle, ou il faudrait plutôt dire révèle, comment la deuxième guerre mondiale (qu’il nomme la 1ère guerre électronique) a permis la création et la croissance exponentielle de la Silicon Valley. Cette vallée que nous connaissons aujourd'hui comme le berceau de l’électronique, de l’informatique, des nouvelles technologies ou encore des actuelles startups du Web 2.0 n'est pas le résultat d'une génération spontanée. En effet, à partir de 1941, date de l’entrée en guerre des Etats-Unis, la stratégie américaine et anglaise a consisté pour une bonne part à bombarder massivement et de manière incessante, par voie aérienne, les villes, les infrastructures économiques et les unités de productions situées en Allemagne et dans les pays occupés par les forces hitlériennes. L’électronique avec notamment l’utilisation du RADAR jouait un rôle déterminant dans ce jeu du chat et de la souris. Car il s’agissait d’une part de localiser le plus précisément possible les cibles des bombardements, malgré des vols effectués de nuit, ou de jour mais à haute altitude, soit au-dessus des nuages. Et d’autre part, il était crucial de déjouer la défense anti-aérienne allemande, elle aussi dotée en la matière d’une technologie de pointe, avec par exemple des batteries de canons auto-guidées.
Ainsi les universités, les forces armées et les industries militaires ont pendant cette période réuni leurs efforts dans le domaine de la recherche électronique et informatique. Une collaboration qui se poursuivra pendant la Guerre de Corée et pendant la Guerre froide contre l’Union soviétique.
Steve Blank évoque, dans ce contexte, le rôle déterminant de Frederick Terman responsable du programme de recherche militaire qui sera également l’initiateur du développement économique de la région où se créeront des centaines d’entreprises.
Steve Blank a travaillé près de 30 ans, comme fondateur et dirigeant de sociétés spécialisées dans la haute-technologie dans la Silicon Valley : dans le domaine des semi-conducteurs, des jeux vidéo, des ordinateurs personnels et des super-ordinateurs. Il donne des cours dans les Universités de Berkeley, Columbia et Stanford.
Les candidats pour l'investiture à la Présidence des Etats-Unis d'Amérique investissent également toute la gamme des réseaux sociaux et des plateformes de partage de vidéos. Le sénateur républicain John McCain a ainsi deux chaînes vidéo, l'une sur Youtube, l'autre sur Veoh. Il est également présent sur MySpace et Facebook. Son rival Mike Huckabee, n'est pas en reste avec des vitrines sur YouTube, MySpace, Flickr, Facebook, Eventful et Meetup.
C'est également le cas, côté démocrate, pour la candidate Hilary Clinton qui n'a pas sacrifié au social networking (MySpace, Facebook, Youtube, Flickr, Eons).
Mais la palme dans le domaine revient sans conteste à son rival Barack Obama, qui ne propose pas moins de 16 comptes différents ! ( Facebook, MySpace, YouTube, Flickr, Digg, Twitter, Eventful, LinkedIn, BlackPlanet, Faithbase, Eons, Glee, MiGente, MyBatanga, AsianAve, DNC, Partybuilder) Aujourd'hui, avoir un(e) ami(e) futur Président des Etats-Unis, c'est presque donné à tout le monde ! :-)
... Parce que la Saint-Valentin ne se célèbre pas tous les jours de l'année
On saluera la performance très précise de Sid Caesar et de sa partenaire Nanette Fabray mimant une dispute conjugale en suivant la partition de la 5ème symphonie de Beethoven. Le sketch a été joué en direct à la télévision dans " Your show of shows" et "Caesar’s hour", deux émissions de divertissement populaires dans les années 50 aux Etats-Unis.
L'Irma vient d'éditer le Guide des fanfares, un ouvrage réalisé en collaboration avec Jean-Louis Perrier de la Boutique productions. Plus de 6000 contacts répartis sous différentes rubriques : fiches pratiques, artistes (classement par régions), spectacle, médias, promotion, studio, disque, formations, instrument, conseil, organismes.
Pour la Franche-Comté, 4 formations sont répertoriées : les Barbarazik's (Saint-Laurent-en-Granvaux), Les Prowpuskovic (Besançon), Les Souff'lalu (Saint-Lupicin), Ziyara (Vesoul) A signaler également, un festival important qui se déroule en octobre à Besançon : Musiques de rues.
Prowpuskovic, au festival Musiques de Rues, à Besançon (2006)
Guide des fanfares / avec la collab. de Jean-Louis Perrier. - Irma, 2008. - 334 p. ; 24 cm. - ISBN 2-916668-05-5 (disponible à la Médiathèque de Dole)