Il y a longtemps quand la terre était verte. Il y avait toutes sortes d'animaux, que vous n'avez jamais vus. Ils couraient librement quand la terre fût née. Mais le plus beau de tous était la licorne. [...]
Noé regarda dans la pluie qui tombait, il vit les licornes se cachant, ils se jouaient des tours, ils se taquinaient pendant que la pluie tombait. "Oh ces stupides licornes". [...]
Les Coquettes était un quatuor vocal formé par les sœurs Marie-Claire, Marie-Reine, Reina et Réjeanne Mallette qui connut un grand succès au Québec à la fin des années 60.
09. Spotify Set to Take America by Storm, Wired, 22/07 [Spotify le logiciel suédois permettant l'écoute de musique en streaming arrive sur le marché américain. Ecrans.fr s'en fait l'écho. Article en anglais]
22. Riposte-graduez avec La Poste !, Ecrans.fr, 21/07 [Extelia, une filiale de la Poste, est chargée du système en charge du mécanisme de riposte graduée.]
23. Could Plushmusic supplant record labels?, The Music Industry Report, 20/07 [Plushmusic va-t-il supplater les labels discographiques ? Plushmusic est une plateforme de vente dédiée à la musique enregistrée en concert : classique, jazz, musiques du monde. Article en anglais]
1977. Valéry Giscard d'Estaing est Président de la République, Raymond Barre est son Premier Ministre. TF1 est la première chaîne du service public, et Yves Mourousi le présentateur du journal télévisé de 13 heures.
Lancement du reportage par Yves Mourousi : « Je vous propose de découvrir maintenant avec Dominique Bromberger la punk musique. On en a parlé ces derniers jours en France. C’est un phénomène britannique. Découvrons-le ensemble. Qu’est-ce que la punk ? »
Interview de Jean-Jacques Burnel bassiste du groupe The Stranglers à propos du mouvement punk en Angleterre, images de concert au Roxy Club à Londres, interview d'"un sociologue".
Ouvrage disponible à la médiathèque de Dole : England's dreaming : les Sex Pistols et le punk / Jon Savage ; trad. de l'anglais par Denys Ridrimont. - Paris : Allia, 2002
Pour les plus férus de jeux vidéo, BallDroppings évoquera forcément Electroplankton, le jeu développé et édité par Nintendo en 2005 pour la console DS. Conçu par l'artiste numérique Josh Nimoy en 2003, BallDroppings est un jeu atypique qui tient résolument de l'expérience interactive. Ici pas de score à battre, pas de scénario à suivre, ni d'énigme à résoudre, le joueur est invité à donner libre cours à sa fantaisie créative, quelle soit graphique ou musicale, en dirigeant la trajectoire de petites balles blanches sur l'écran.
Le principe : Des balles tombent régulièrement du haut de l'écran, et rebondissent sur les lignes que l'on trace à l'aide de la souris. Le rebond des balles génère ainsi une musique aléatoire où la mélodie et la percussion sont déterminées par la physique des éléments en mouvement. [Le jeu devrait même rappeler à certains les cours de physique du lycée : l'énergie cinétique, 1 joule est égal à 1 kilogramme mètre carré par seconde au carré, etc. :-)].
La hauteur du son résulte de la vitesse de chaque balle au moment où elle frappe la ligne : plus la balle va vite, plus le son est aigu. De même le rythme est donné par la fréquence et le nombre des rebonds. Il est possible d'ailleurs de jouer avec ces paramètres en variant plus ou moins la fréquence de chute des balles (ball drop rate) et l'intensité de la pesanteur (gravity) : plus la balle sera lourde, plus elle prendra de la vitesse dans sa chute, et plus son impact sur la ligne produira un son aigu). En jouant sur ces différentes variables, on peut construire un univers sonore à son goût, ou simplement s'amuser à agencer les lignes de manière à faire rebondir les balles le plus longtemps possible pour les garder dans le cadre de l'écran !
C’est ainsi qu’un jour, comme ils roulaient à travers la campagne, la voiture avait longé de charmantes vallées entre lesquelles des coteaux couverts de forêts de sapins s’avançaient presque jusqu’à toucher la route ; et Diotime, en les montrant du doigt, avait dit : « Qui t’a donc, belle forêt, bâtie si haut dans les airs ?... » Bien entendu elle citait le poème, sans même seulement faire allusion à la chanson, car cela lui eût semblé banal et vulgaire. Ulrich lui répliqua : « Le Crédit foncier de la Basse-Autriche. Vous ignoriez, cousine, que toutes ces forêts appartiennent au Crédit foncier ? Le Maître que vous alliez célébrer est un inspecteur forestier attaché audit établissement. La nature est ici le produit planifié de l’industrie forestière ; les entrepôts bien alignés d’une fabrique de cellulose, ainsi qu’on peut en juger au premier coup d’œil. »
Telles étaient ses réponses. Qu’elle parlât de beauté, il lui parlait de tissu adipeux qui étaie l’épiderme ; qu’elle parlât d’amour, il évoquait la courbe annuelle qui matérialise la hausse et la baisse des courbes des naissances. Qu’elle parlât des grandes figures de l’art, il s’engageait dans l’enchaînement qui relie ces figures entre elles. En réalité c’était toujours la même chose : Diotime commençait comme si Dieu avait déposé la perle humaine, au septième jour, dans la coquille du monde, sur quoi Ulrich lui rappelait que l’homme était un amas de petits points posé sur la croûte d’un globe nain. Il n’était guère aisé de comprendre à quoi il voulait en venir ; sans doute visait-il ainsi tout cet l’univers de grandeur auquel Diotime se sentait associé ; Diotime, elle, y voyait avant tout la prétention blessante d’en savoir toujours plus que les autres.
Robert Musil, L’homme sans qualités, tome 1, traduit de l’allemand par Philippe Jaccottet, Le Seuil, 1995 (Point), pp. 352-353.
Отряд имени Валерия ЧкаловаВВС (Air)
Отряд имени Валерия Чкалова (L'équipe nommée Valery Chkalov) est un duo constitué par Michael Михайлюк et Alexander Sinitsyn (source rockanet.ru)
ACCA (Assa)(1988) est un film de Sergei Solovyov. L'action se déroule en Crimée au milieu des années 80. On peut y entendre d'autres groupes russes de la fin de l'ère soviétique comme Аквариума (Aquarium), Браво (Bravo), Кино (Cinéma).
Article Wikipédia en russe à propos du film
Article Wikipédia en russe à propos de la bande son
José Mário Branco1900 (carta a Anton Tchekhov)
José Mário Branco est un musicien, chanteur et compositeur portugais né à Porto en 1942.
Article Wikipédia en portugais
FinkThis Is The Thing
Fin Greenall, alias Fink est un musicien et chanteur originaire de Brighton. Issu la scène électro, il est édité par le label Ninjatune. Le titre This Is The Thing figure sur Distance And Time (2007). Son dernier album Sort Of Revolution est sorti en 2009.
Article Wikipédia en anglais, Page MySpace http://www.finkworld.co.uk/fink/
Acoustic Ladyland est un groupe de rock jazz anglais basé à Londres. Il est constitué par Seb Rochford (batterie), Tom Herbert (basse), Tom Cawley (claviers) et Peter Wareham (saxophones). Leur disque Last Chance Disco (2006) est édité chez Label bleu, distr. Harmonia Mundi : critiques de Chronicart, de Citizen Jazz.
Page MySpace
Page MySpace de Coco Electrik, chanteuse electro-pop londonienne.
Sofia Rei Koutsovitis, Edward PerezAlma del Pueblo
Sofia Rei Koutsovitis est une chanteuse originaire de Buenos Aires résidant à New York. Elle chante en anglais, en espagnol et en portugais. Elle mélange le jazz avec les rythmes traditionnels d'Amérique du Sud : la chacarera, la zamba et la vidala d'Argentine, le festejo et le lando du Pérou, le candombe d'Uruguay, la cumbia et le bullerengue de Colombie, et divers genres musicaux brésiliens. Son dernier disque Sube Azul (2009) est édité en Europe par World Village, distr. Harmonia Mundi.
Page MySpace, Page Facebook http://www.sofiamusic.com/
Concerto pour piano et orchestre nº 1 en si bémol mineur op. 23, 1er mouvement de Piotr Ilitch Tchaïkovski
"Sviatoslav Richter and Rita", sketch des Monty Python
Voix off : "Here to play Tchaikowsky's first piano concerto in B Flat Minor is the world-famous soloist Sviatoslav Richter. During the performance he will escape from a sack, three padlocks and a pair of handcuffs."
Et voici le soliste de renommée mondiale Sviatoslav Richter venu interpréter le premier concerto en si bémol mineur de Tchaïkovski. Pendant la représentation, il va se libérer d'un sac, de trois cadenas et d'une paire de menottes.
Dans le contexte d'un 1er avril [hypothèse de départ déjà problématique], nous aurions pu préparer, en prenant un ton sérieux et compassé, une petite mystification pour tenter de vous faire croire quelques instants à la découverte d'une partition inédite de Ludwig van Beethoven, retrouvée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
L'authenticité de cette partition, après bien sûr d'âpres polémiques au sein de la communauté des musicologues, entraînant une inévitable kyrielle d'expertises et de compte-expertises, aurait été finalement attribuée au grand compositeur allemand, et aurait comme surnom alternativement, selon différentes sources attestées, celui de "Oberst Bogey-Marsch", ou encore de "die Sonne scheint", car l'œuvre serait inspirée d'un poème de Goethe ou de Schiller "Hallo, die Sonne scheint, leuchtet, glänzt".
Concernant l'œuvre, en poursuivant la blague, nous aurions pu préciser qu'il s'agissait de la trente-troisième sonate composée par le compositeur romantique, trente-troisième, car on ne tiendrait évidemment pas compte des trois sonates pour piano WoO 47, composées en 1783 et dites Sonates à l’Électeur[un peu d'érudition ici puisée directement à la source de Wikipédia serait sensée endormir la vigilance du lecteur et renforcer la crédibilité de notre propos].
Pour finir nous aurions présenté l'œuvre prétendument écrite en 1824, comme une exhortation à la lumière, à l'allégresse, au progrès du monde et à la concorde des peuples, œuvre maîtresse tout à la fois crépusculaire et radieuse, de la même veine et du même esprit parce que contemporaine de la Symphonie N 9 en Ré Mineur Op 125 "Hymne A La Joie", symphonie aujourd'hui devenue l'hymne de l'Union Européenne [ce dernier détail étant véridique], etc., etc., etc., etc.
Mais nous sommes en plein mois de juillet [sans doute la chaleur est-elle en partie responsable de la nature résolument farfelue de ce présent billet ], aussi trêve de balivernes et de plaisanteries, voici brièvement de quoi il est question ici :
L'acteur et musicien anglais Dudley Moore (1935-2002) membre de la troupe comique Beyond the Fridge pastiche, lors d'une représentation au début des années 60 le style de Beethoven, et développe sous la forme d'une sonate à la manière du compositeur les 8 notes du thème musical du film de David LeanLe pont de la rivière Kwaï (1957).
Dudley Moore pastichant le style de Beethoven
Colonel Bogey March, un pont entre Beethoven et Annie Cordy
Le film et sa musique signée par Malcolm Arnold connurent un succès international à la fin des années 50, en France c'est Annie Cordy qui en enregistra l'adaptation.
Le thème du film resté fameux n'est pas une musique originale, il s'agit en fait d'une marche militaire intitulée Colonel Bogey March composée en 1914 par le Lieutenant F. J. Ricketts. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'air avait déjà servi de support à une chanson satirique Hitler Has Only Got One Ball.
Annie CordyHello... le soleil brille
d'après le thème du film "Le Pont de la rivière Kwaï"(1958)
Hello le soleil brille brille brille Hello tu reviendras bientôt Là-bas dans ton village Au vert cottage Plein de chants d'oiseaux
Trompetterkorps der Koninklijke Marechaussee
[La Fanfare de la police militaire royale des Pays-Bas]
interprétant Colonel Bogey March