2 décembre 2011

Music Spy Club, des musiques à l'écoute à la Bibliothèque de Vapor Vell : vases communicants #12

Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Ampli (le blog des bibliothécaires musicaux catalans) se sont invités mutuellement chaque premier vendredi du mois durant l'année 2011, chacun publiant sur le blog de l'autre. Aujourd'hui, pour le dernier numéro de la saison, nous accueillons Director Wilkins qui nous parle du club des espions musicaux.


La Bibliothèque de Vapor Vell (Barcelone) organise depuis 2006 des séances d'écoute collective, à raison de 8 rendez-vous par an. Ces séances sont animées chaque fois par le spécialiste d'un courant musical (pop, jazz, musiques de film, avant-garde, folk, contemporain, electronica, rock,...)

L’évènement s'appelle le MUSIC SPY CLUB, il fut présenté lors de la dernière table ronde des bibliothécaires musicaux en octobre 2011 (compte rendu de VDL consultable ici) : Le MUSIC SPY CLUB est un cycle d’auditions de musiques actuelles lors desquelles des morceaux sortis dans les 12 derniers mois sont écoutés et commentés avec la participation de critiques musicaux, de journalistes, de musiciens… Le but est de mettre en valeur, parmi l’avalanche des produits dominants, les travaux représentatifs de la musique moderne. Les séances sont libres.
C'est une action culturelle qui signale la bibliothèque comme un espace de proximité et d'échanges, où les usagers et les acteurs de la vie musicale locale peuvent intervenir et participer.

La dernière session en date, le 21 novembre 2011, était animée par SERGIO MERINO, agitateur culturel extrême, qui possède une incroyable culture musicale et qui a opté pour le côté sauvage et imprévisible des musiques improvisées, domaine où le risque est toujours présent. Un homme-musique dont les références sont aussi étranges qu'encyclopédiques.



Playlist
1) Chorrindo. Naná Vasconcelos
2) Groovin'. Eugene Chadbourne
3) Funhouse Glockwork. Ingrid Laubrock's Anti-House
4) Sleeping Deep in the Moss. Mikolja Trzaska Clarinet Quintet
5) Radar (The Day The Earth Stood Still). Secret Chiefs
6) Gregal. Agustí Fernandez & Joan Saura
7) Top Secret by The Ethiopian Princess Meets The Tantric Priest
8) Slow Down Furry Dub. New Zion Trio


Sur Ampli : Vasos comunicants # 12: Evolver.fm proposa un repertori de 1700 aplicacions musicals

1 décembre 2011

Evolver.fm propose un répertoire de 1700 applications musicales

Dans un article polémique The Web Is Dead. Long Live the Internet paru dans Wired en août 2010, Chris Anderson et Michael Wolff annonçaient la mort du web, remplacé par un Internet des applications. L’évolution du marché de l'informatique semble en partie leur donner raison, qui enregistre une baisse des ventes d’ordinateurs, et le succès retentissant des appareils mobiles à écran tactile dont Apple se révèle le champion incontesté (Ipad, Ipod touch), en concurrence avec les constructeurs challengers Archos, Samsung, Acer, HTC, Asus, etc.

Car désormais la pratique de la musique numérique ne se limite plus à la seule écoute passive. En témoigne la sortie récente d’applications offrant des contenus multimédia (Björk: Biophilia [sans rapport avec un yaourt au bifidus :-)], Le Carnaval des animaux, etc.) mais aussi des programmes donnant à l’utilisateur de nouveaux moyens pour jouer, découvrir et même créer.

L’équipe d'Evolver.fm, qui considère également que les applications musicales représentent la deuxième phase de la révolution numérique (la première phase étant constituée par la diffusion du format MP3) vient de lancer un répertoire d'applications musicales particulièrement complet.



La liste signale et présente au total plus de 1700 applications, en provenance de plusieurs plateformes, principalement destinées aux Iphone, Ipod touch, Ipad, aux appareils tournant sous Android, ou encore accessibles directement sur le web.

Ces applications sont réparties en 4 activités principales, selon que l’utilisateur désire écouter, jouer, découvrir ou créer. Chacune de ces catégories étant elle-même divisée en sous-catégories :

Écouter
Ambiant / Relaxation - Compilations / playlists - Cartes de vœux / Fêtes - Casiers virtuels - Logiciels de lecture - Radios - Services de streaming - Visualiseurs sonores
Jouer
Jeux - Générateurs de sons - Karaoke - Commandes de son / Égaliseurs - Sonneries de téléphones - Sélections de Bruitages - Vidéos / Photos - Réalité augmentée
Découvrir
Applications développées par des artistes - Découverte - Éducatif - Événements - Paroles - Identification musicale - Magasins de musique - Actualité - Musique sociale
Créer
Composition de chansons - DJ et samples - Effets - Instruments - Marketing / Promotion - Enregistrement - Remix - Création de sonneries - Outils et utilitaires

On peut également consulter la sélection proposée par les éditeurs (editor’s pick) présentée sur la colonne de droite.



source : Evolver.fm Launches Music App Directory

26 novembre 2011

revue de presse, revue de blogs : du 13 au 26 novembre 2011

Frédéric Chopin par Eugène Delacroix (1838)
Mazurka en La mineur, Op. 17, No. 4
Ivan Moravec (archive.org)


01. Grooveshark : la nouvelle version est là ! - Fredzone, 25/11

02. A quoi ressemble un label francilien? - IRMA, 25/11

03. iPad et enseignement : retour d’expérience - Tablette tactile, 24/11

04. Jazz : mort du batteur poète Paul Motian - L'Humanité, 24/11

05. Montserrat Figueras, voix éteinte de la mélancolie - Le Monde, 24/11

06. Le Cloud peut-il sauver l’industrie musicale ? - Frenchweb, 23/11

07. Trop concentrée, l'industrie du disque ? - Trends.be, 23/11

08. Musique numérique: on a testé le son Hi-Fi - L'Express / L'expansion, 22/11

09. Le Streaming audio - Jeff64Blog, 21/11

10. Universal porte plainte contre le site de streaming Grooveshark - Le Monde, 21/11

11. Le marché de la musique prend-il le bon chemin ? - Pcinpact, 19/11

12. Anthropologie sonore, interview de Patrick Romieu - Des Arts Sonnants, 18/11

13. Des ventes d'albums en hausse aux États-Unis - Musique info, 17/11

14. Retour sur l’annonce du Google Music Store : description, chiffres… - Le blog des nouvelles technologies, 17/11

15. Barcelone 2011 – Voyage d’étude des bibliothécaires musicaux : La transcription des interventions et du débat - VDL le blog, 17/11

16. SNEP : Moins de vente de musique, moins de nouveaux titres à la radio - Satmag, 16/11

17. Facebook, l'ultime voie pour l'industrie musicale ? - Inaglobal, 15/11

18. Musiques de Pub : les tendances 1er semestre - Creaminal

19. Philippe Bailly ; «L'exception culturelle ne fonctionne plus» - Le Figaro, 07/11

22 novembre 2011

Youkali : chanson de la semaine #76


Kurt Weill composa l'instrumental Tango (tango habanera) en 1934 pour la pièce de Jacques Duval Marie Galante. Des paroles furent ajoutées en 1935 écrites par Roger Fernay avec le titre Youkali. La chanson fut chantée par de nombreuses interprètes dont Lys Gauty, Dee Dee Bridgewater, Ute Lemper, Teresa Stratas, Patricia O'Callaghan, Nathalie Stutzmann, et ici par Shara Worden (My Brightest Diamond).



C'est presque au bout du monde
Ma barque vagabonde
Errant au gré de l'onde
M'y conduisit un jour
L'île est toute petite
Mais la fée qui l'habite
Gentiment nous invite
A en faire le tour

Youkali, c'est le pays de nos désirs
Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir
Youkali, c'est la terre où l'on quitte tous les soucis
C'est dans notre nuit
Comme une éclaircie
L'étoile qu'on suit,
C'est Youkali !
Et la vie nous entraîne
La sente quotidienne
Mais la pauvre âme humaine
Cherchant partout l'oubli
A pour quitter la terre
Su trouver le mystère
Où nos rêves se terrent
En quelque Youkali

Youkali, c'est le pays de nos désirs
Youkali, c'est le bonheur, c'est le plaisir
Youkali, c'est la terre où l'on quitte tous les soucis
C'est dans notre nuit
Comme une éclaircie
L'étoile qu'on suit
C'est Youkali !

Mais c'est un rêve, une folie
Il n'y a pas de Youkali !

18 novembre 2011

La saudade du cinéma portugais


Jeudi 17 novembre, dans le cycle d'une Saison au Portugal, Thierry Rousseau, formateur à l’ IRIMM (Institut Régional de l’Image et du Multimédia de Franche-Comté) animait une conférence sur le cinéma documentaire portugais au Forum Marcel Aymé de la Médiathèque de l’Hôtel-Dieu de Dole.
Trop méconnu, hormis par la figure tutélaire de Manoel de Oliveira, le cinéma portugais a souvent pour objet la quête d'une mémoire, la collecte des vestiges d'un passé à recomposer (Porto de mon enfance), c'est aussi un cinéma qui enquête sur le monde tel qu'il est. Il scrute et dévisage la réalité sociale et économique avec un regard documentaire pour mieux dire la souffrance des êtres. (Les mutants de Teresa Vilaverde, Dans la chambre de Vanda de Pedro Costa).

La petite musique du cinéma portugais

Porto de mon enfance (Porto da minha infância) de Manoel de Oliveira


Les mutants (Os mutantes) de Teresa Vilaverde


Une présentation du cinéma portugais est proposée sur le site de la médiathèque de Dole

Stravinski en studio

Nous avons présenté récemment L'histoire du soldat, une oeuvre scénique à mi-chemin entre un opéra de poche et un conte musical, écrite par Stravinski en 1917. Le compositeur en tira d'abord une suite instrumentale pour piano, clarinette et violon en 1919, puis l'année suivante, une seconde suite reprenant l'orchestration initiale : violon, contrebasse, basson, trompette, trombone, clarinette et percussions. Il dirigea l'enregistrement de cette dernière version dans les studios de Columbia en 1955.


Générique de début : Columbia Records presents : A recording session with a composer, Igor Stravinsky. The greatest living composer of the Twentieth century is Igor Stravinsky. He is also a spirited conductor of his works. Stravinsky’s performances, like his scores are major documents. (Le plus grand des compositeurs vivants est Igor Stravinski. Il est aussi un chef d’orchestre plein de fougue. Les exécutions d’Igor Stravinski comme ses partitions sont des documents majeurs.)





Générique de fin : David Oppenheim, recording director and clarinet ; Alexander Schneider, violin ; Loren Glickman, bassoon ; Robert Nagle, trumpet ; Erwin Price, trombone ; Alfred Howard, percussion ; Julius Levine, double-bass ; Camera Direction : Lisa Larsen, Niels Rasmussen ; Editin Aram Avakian, Henry Freeman ; Produced by Columbia Records (1955)

Pigalle : chanson de la semaine #75

Ciao Artista !

Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil des ministres italien interprétant Pigalle. La chanson fut créée en 1947 par le chanteur Georges Ulmer (1919-1989), il l'avait co-écrite avec Géo Koger, sur une musique de Guy Luypaerts.




On y croise des visages
Communs et sensationnels,
On y parle des langages
Comme à la tour de Babel
Et quand vient le crépuscule
C'est le grand marché d' l’amour,
C'est le coin où déambulent
Ceux qui prennent la nuit pour le jour.

Un p'tit jet d'eau,
Un' station de métro,
Entourée de bistrots,
Pigalle

Clochards, cam'lots
Tenanciers de bistrots,
Trafiquants de coco,
Pigalle

P'tit's femm's qui vous sourient
En vous disant : "Tu viens chéri "
Et Prosper qui dans un coin
Discrèt'ment surveill' son gagn' pain,

Hôtels meublés
Discrèt'ment éclairés
Où l'on n'fait que passer,
Pigalle
Et vers minuit
Un refrain qui s'enfuit,
D'une boite de nuit,
Pigalle.


Pigalle - Le Hall de la chanson
Georges Ulmer - Wikipédia
Silvio Berlusconi - Wikipédia

12 novembre 2011

Revue de presse, revue de blogs du 30 octobre au 12 novembre 2011


Johannes Brahms - Concerto pour piano n°2
Vladimir Horowitz, piano ; NBC Symphony Orchestra.
Arturo Toscanini, dir. (archive.org)


01. La maison de disques Universal rachète EMI - Libération, 11/11
Sur le sujet : NouvelObs

02. Facebook vs Twitter vs Google+ – Le Grand Match de l’Influence - [Naro] minded, 10/11

03. Google est-il suffisant pour réaliser sa veille média ? - press index, 10/11
"Une seule information sur quatre est reproduite à la fois sur le web et sur le papier, quand 33% est disponible uniquement sur le print et 41% uniquement sur le web. Il existe donc une réelle complémentarité entre les deux médias. Tout ce qui se trouve dans les journaux ne se trouve pas systématiquement reproduit dans les sites d’information en ligne et réciproquement. "
[Voici une étude qui devrait du même coup adoucir les angoisses des Cassandre qui annoncent l’obsolescence des bibliothèques, et la fin des bibliothécaires].

04. La lente érosion des inscrits en bibliothèque (et du droit de prêt !) - Enssibrèves, 09/11

05. Facebook Open Graph 2.0 et musique : Spotify sort grand gagnant - PC INpact, 09/11

06. L'inconsistance de l'offre numérique - Vialet, 09/11

07. La pub sauve le disque - Nouvo, 08/11

08. Qobuz lance la première offre de streaming - Frenchweb, 08/11

09. Frédéric Mitterrand : "Nous voulons aller vite" - Le Monde, 07/11
A propos du Centre national de la musique

10. Music Hack Day #11 - Fine Tuning, 07/11

11. Dans Facebook, musique et Open Graph Protocol : Aucune identification de l’artiste ou du titre.. - Don't Believe The Hype, 04/11

12. Yves Gassot (Idate) "Les opérateurs sont-ils condamnés à n'être plus que des distributeurs pour Facebook et Apple ?" - Le journal du net, 04/11

13. Focus du mois : Labels, face à la crise - IRMA, 03/11

14. Et Amazon réinventa la bibliothèque - Ecrans, 03/11

15. Ventes de musiques numériques : bilan complet du 1er semestre - PC INpact, 02/11

16. La Fnac durcit le ton à l'égard des indépendants - Musique Info, 02/11

17. [vidéo] la distribution media, musique, contenu - hubforum, 20/10
avec Julien Codorniou (facebook) et Axel Dauchez (deezer)

L'histoire du soldat : opera incipit #4

Opera incipit, une nouvelle série qui revisite les grandes oeuvres de l'opéra de l'âge baroque à nos jours en commençant par le début... du livret.

L'Histoire du Soldat pourrait être qualifié d'opéra de chambre, tant par sa distribution (3 rôles parlés : le narrateur, le Soldat, le Diable), que par sa formation musicale (7 instruments : clarinette, basson, cornet à pistons, trombone, violon, contrebasse, percussions). Igor Stravinski, réfugié en Suisse après la Révolution russe de 1917, a conçu "une espèce de petit théâtre ambulant" avec l'écrivain suisse Charles Ferdinand Ramuz qui signe le livret. La première de l'Histoire du Soldat fut donnée le 28 septembre 1918 au Théâtre de Lausanne, avec une mise en scène assurée par George et Ludmilla Pitoëff et une direction musicale de Ernest Ansermet. Le mélodrame en deux parties, destiné à être lu, joué et dansé, est d'inspiration faustienne, mais reprend également un conte populaire russe publié par Alexandre Afanassiev : "Le déserteur et le Diable". "La partition de Stravinsky révèle une disparité des genres musicaux aussi surprenante que celle des instruments eux-mêmes : marches militaires et fanfares, paso-doble, tango argentin, valse mécanique de boîte à musique, ragtime, choral" note Jean-Michel Vaccaro (Les voies de la création théâtrale, CNRS, 1978).
L'argument : Un soldat de retour au pays rencontre sur sa route le Diable qui lui propose d'échanger son violon contre un livre magique pouvant prodiguer toutes les richesses.




LE NARRATEUR
Entre Denges et Denezy,
Un soldat qui rentre chez lui...
Quinze jours de congé qu'il a,
Marche depuis longtemps déjà.
A marché, a beaucoup marché.
S’impatiente d’arriver,
Parce qu’il a beaucoup marché.
Voilà un joli endroit...
Si on se reposait un moment ?
Mais le fichu métier qu'on a !
Toujours en route, jamais le sou...
C'est ça ! Mes affaires sens dessus dessous !
Mon Saint-Joseph qui est perdu !
(C’est une médaille en argent doré
Avec saint Joseph, son patron, dessus)
Non, tant mieux !...
Va toujours fouillant,
sort des papiers avec des choses dedans,
des cartouches, sort un miroir,
(tout juste si on peut s'y voir)
mais le portrait, où est-ce qu'il est ?
(un portrait de sa bonne amie
qui lui a donné son portrait)
Il l'a retrouvé, il va plus profond,
il sort de son sac un petit violon.

LE SOLDAT
On voit que c'est du bon marché :
il faut tout le temps l'accorder...

(Le soldat se met à jouer : musique.
Entre le diable qui s'approche du soldat par derrière.)

LE DIABLE
Donnez-moi votre violon.

LE SOLDAT
Non !

LE DIABLE
Vendez-le-moi

LE SOLDAT
Non !

[...]

Version proposée à la médiathèque de Dole :

L'histoire du Soldat / Igor Stravinsky, comp. ; texte de Charles Ferdinand Ramuz ; Roger Planchon, récitant ; Patrice Chéreau, le soldat ; Antoine Vitez, le Diable ; Ensemble Intercontemporain ; Pierre Boulez, direction. - Erato : Warner Music, 1982-1992

4 novembre 2011

Les bibliothécaires musicaux et le festival de jazz de Barcelone : vases communicants #11

Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Ampli s'invitent mutuellement le premier vendredi du mois, chacun publiant sur le blog de l'autre. Nous donnons la parole à nos amis bibliothécaires musicaux catalans. Aujourd'hui Director Wilkins.



Dans le cadre de la table ronde qui réunissait plus d'une cinquantaine de bibliothécaires musicaux français et catalans, le lundi 10 octobre 2011, à la Bibliothèque Vapor Vell de Barcelone, a été soulignée la nature hybride de la collection musicale telle qu’elle se présente aujourd’hui dans les bibliothèques :
  • en partie physique : avec les disques compacts, les vinyles, les livres, les partitions, le matériel d’accompagnement (livrets, textes, photos),
  • en partie virtuelle : avec les plateformes émergentes de diffusion sur Internet : les blogs, les sites de streaming, les réseaux sociaux (Facebook, Twittter).

Le Festival de Jazz de Barcelone, qui se déroule actuellement du 20 octobre au 1 décembre 2011, offre l’occasion d’illustrer cette approche : les bibliothécaires musicaux de la Bibliothèque Vapor Vell de Barcelone se sont saisi de cette actualité : tout en participant à la médiatisation du Festival, ils assurent la promotion des ressources et des collections proposées par leur établissement, en disséminant leur présence en ligne et sur les réseaux (sur le site de la bibliothèque, sur le blog Bibarnabloc, sur Twitter, Facebook, et Spotify).
Le Festival de Jazz est d’une ampleur assez remarquable : une centaine de concerts joués dans des clubs modestes comme dans de très grandes salles. En inspectant leurs rayons, les bibliothécaires musicaux ont trouvé de l’or : plus de 70 % des artistes programmés étaient présents dans les collections, souvent avec plusieurs enregistrements.


Retrouvez la playlist du Festival de jazz de Barcelone 2011 sur Spotify : 102 titres, pour plus de 8 heures de musique : assez pour voir la nuit tomber, et peut-être même l’aube se lever (sur la plage de Barceloneta) !

A lire sur le site de l'ACIM : Spotify et les bibliothèques : l’expérience de la bibliothèque Vapor Vell de Barcelone