Chanson écrite et interprétée par Barbara Carlotti, composée par Barbara Carlotti, Jean-Pierre Petit, Fred Pallem. Dimanche d'automne figure sur l'album " L'amour, l'argent, le vent " (Atmosphériques, 2012). http://www.barbaracarlotti.com/
Dimanche d'automne
Hystérie monotone
Insomnie de basse saison
Et toi tu couches avec cette conne
Dimanche d'automne
Le soleil pâle réchauffe à peine
L'histoire s'efface et le temps traîne
Dormir ou perdre la raison
Dimanche d'automne
Building transit sous les flashes blêmes
Des nuits entières sans le son
J'ai dû perdre mon sonotone
Je n'entends plus le téléphone
Ou est-ce parce qu'il n'y a plus personne?
Dimanche d'automne
Ha j'ai jamais tué personne
Je la jetterais bien dans la Seine
Ou graver mon nom sur son front
Manger des fruits de saison
Découper en quartiers cette pomme
Broyer les fruits de la passion
Dimanche d'automne
La chambre verte et les néons
Tu comprends que je dorme à peine
La haine dans mon champ de vision
L'alcool donne des idées bizarres
Rester des années sans se voir
Oublier qu'on a eu un nom
Dimanche d'automne
Hystérie monotone
Insomnie de basse saison
Et toi tu couches avec cette conne
Liseron et orties, paroles, musique et chant : Delphine Coutant, extrait de l'album Parades Nuptiales ( Quart de Lune, 2012) http://www.delphinecoutant.fr/
Interprètes et arrangements : Delphine Coutant (chant, violon), Maude Trutet (chant, harmonium indien), Line Tafomat (chant), Ronan Prual (basse, contrebasse), Christophe Piot (batterie, percussions), Daniel Trutet (violoncelle)
Mise en scène : Hervé Maigret
Réalisation : Denis Rochard
Sur le principe des Vases Communicants, Mediamus et Hangtárnok (le blog du département musique de la bibliothèque Bródy Sándor de la ville d'Eger en Hongrie) s'invitent mutuellement chaque premier vendredi du mois, chacun publiant sur le blog de l'autre.
1. Rúzsa Magdi
Rúzsa Magdi (de son vrai nom Rúzsa Magdolna) est née en 1985 à Kishegyes en Serbie. Sage-femme et gynécologue de formation, elle a été découverte par le show TV hongrois Megasztár, une version locale d’American Idol. Son talent naturel fit l’unanimité auprès du jury, et elle remporta l’édition 2006.
Elle a sorti son premier album intitulé Ördögi Angyal (littéralement Ange diabolique) sous le nom de Rúzsa Magdi. Le titre de l’album exprime la dualité de son personnage : elle interprète des morceaux de rock endiablé, avec des paroles lyriques chargées d’émotion. La plupart des titres ont été écrits par des auteurs compositeurs hongrois reconnus. Ördögi Angyal fut l’un des albums les plus attendus de l’hiver 2006.
Rúzsa Magdi a remporté le Prix du meilleur artiste découverte lors des Fonogram Hungarian Music Awards en février 2007. Cette récompense lui permit de participer au concours de l’Eurovision, organisé à Helsinki pour représenter la Hongrie. Elle y chanta Unsubstantial Blues, une traduction de son premier single extrait de l’album Ördögi Angyal.
Diplômée du Conservatoire de musique Liszt en 2008, Veronika Harcsa forme son premier jazzband en 2005, elle sort un premier album la même année Speak Low constitué de standards de jazz. En 2007, Speak Low sort au Japon, où il reçoit un succès critique, atteignant le top des charts de jazz vocal sur le site Tower Records.
Son deuxième album You Don’t Know It’s You réalisé en 2008 est constitué de ses propres chansons. Il remporte le même succès au Japon. En Hongrie, il devient disque de platine et obtient le prestigieux prix de l’album de jazz hongrois de l’année en 2009 lors de la soirée Fonogram. La chanson Too early extraite de l’album sera la plus jouée sur la radio MP2 en février 2008.
Le 3ème album Red Baggage remporte un succès similaire en Hongrie et au Japon, et sera suivi de 2 tournées de concerts.
Les musiciens avec qui elle joue en quartet sont Attila Blaho (piano), Zoltán Oláh (comtrebasse), Bálint Majtényi (batterie). La formation invite régulièrement le guitariste Bálint Gyémánt.
Le 4ème album du Quartet est sorti en mai 2011, Lámpafény (Lumière de lampe), il s’agit du premier album chanté en hongrois, adaptant des œuvres de poètes hongrois du 20 ème siècle.
Parallèlement à cette formation, elle est membre du groupe de musique électronique d’avant-garde Jip. Leur premier album Enter remporta le prix de l’album alternatif de l’année en 2011 aux Fonogram awards. La vidéo musicale du titre a été réalisée par Pater Sparrow.
Discographie :
Speak Low (2007)
You Don’t Know It’s You (2008)
3- Ágnes Herczku
Ágnes Herczku est une jeune chanteuse folk qui fait sensation actuellement sur la scène folk revival de Budapest. Sa belle voix et l’authenticité avec laquelle elle présente les traditions vocales du folklore d’Europe Centrale la distingue. C’est également une danseuse professionnelle, membre de la compagnie traditionnelle Honvéd de Budapest. Comme chanteuse, elle a collaboré à de nombreux projets réunissant des artistes folk et world qui ont abouti à plusieurs enregistrements.
Discographie :
Arany és kék szavakkal (2002)
Tüzet viszek (2012)
4. Bea Palya
Née en 1976, Beata Palya a dansé et chanté dans le groupe folklorique de son village depuis son plus jeune âge. A 16 ans, elle chante et danse dans le groupe traditionnel moldave Zurgo. Elle poursuit également l’étude de la culture musicale hongroise, en particulier de la région moldave. Elle étudie à la Faculté des Arts et à la Faculté de Folklore et de l’Ethnologie, et acquière une connaissance de l’histoire de la culture hongroise. Son mémoire traite du rapport entre musique moderne et musique traditionnelle. En parallèle, elle débute une carrière d’artiste dans la troupe Bladder Circus, avec laquelle elle monte des comédies musicales. L’une d’entre elles, The Bitter Lunatics fut jouée en 2000 au festival universitaire Passage à Nancy. En 1997, elle rejoint le groupe Kárpátia (musique traditionelle moldave) en qualité de danseuse et de chanteuse. Depuis 2003, elle enseigne également la danse folklorique aux enfants.
En Août 2000, elle fonde le groupe Folkestra avec András Monori et 5 autres musiciens. En 2001, elle donne plusieurs concerts privés. Elle est invitée au Forum des Voyages à Carqueiranne en France.
Elle rejoint le groupe Sebő, qui est le meilleur ensemble interprétant la tradition des troubadours et de la ballade hongroise. En part en tournée avec l’organiste Laszló Fassang (médaille d’or de l’improvisation, en 2002 au concours d’orgue de Calgary en 2002), avec qui elle présente une forme d’improvisation basée sur des chansons folkloriques.
A côté de son activité consacrée au folklore d’Europe centrale, elle étudie d’autres styles vocaux : celui de la période baroque, ceux de l’Inde et de la Perse, pour lesquels elle entretient beaucoup d’admiration. En hiver 2002, elle reçoit une bourse de 4 mois de l’Institut français de Budapest pour étudier la musique indienne avec Kakoli Sengupta au Patrick Moutal au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Elle est membre du trio belge Daraduna avec le violonniste Bert van Laethem et l’accordéoniste Gwenaël Micault
Après avoir reçu le prix Artisjus en 2002, elle commença sa carrière officielle en solo en 2003. Sa performance scénique et la personnalité musicale sont particulièrement porteuses d’émotion.
En 2006, elle réalise la bande originale de Transylvania de Tony Gatlif et fait même plusieurs apparitions dans le film.
En 2010, à l’invitation de István Márta, Bea Palya fut l’invitée d’honneur du plus grand festival folk hongrois The Valley of Arts. L’événement fut réédité en 2011.
Des derniers temps, Bea Palya s’est engagée dans la voie d’une recherche intérieure. Elle s’intéresse au Yoga, au Mexique, à l’improvisation théâtrale…
Discographie :
Ágról-ágra (2003)
Adieu les complexes (2008)
5. Ági Szalóki
Depuis la sortie de son premier album solo Téli- nyári laboda en 2004, Ági Szalóki et son groupe interprètent des chansons traditionnelles du bassin des Carpates dans un style original.
En 2005, elle a réalisé Lament un album teinté de jazz intimiste salué par le public et par la critique, et qui a reçu le prix des labels hongrois. Elle continue sur la voie du succès en 2006 avec son 3ème album Cipity Lőrinc.
Ági chante des chansons tziganes et des textes de poètes du XXe siècles mis en musique sur des mélodies traditionnelles. La plupart de ces chansons viennent de Transylvanie, de Gyimes, et de Moldavie, qui constituent les plus intéressants et les plus authentiques conservatoires de la culture hongroise.
Ces chansons parlent d’amour et de deuil, de joie et de peine, de bonheur et de ressentiment, il s’agit d’un patrimoine de tradition orale transmis de génération en génération. Les arrangements cependant sont modernes, Ági et les musiciens qui l’accompagnent possèdent une formation classique, ils sont ouverts aux influences contemporaines et n’ont pas peur de prendre des risques. Les paroles sont retravaillées pour s’adresser au public du 21ème siècle. Les musiciens s’approprient la tradition en expérimentant librement. Le chant d’Ági vient du cœur, son chant est empreint d’une grande dignité et d’une grande sensibilité.
Péterfy Bori est une célèbre chanteuse et actrice hongroise, la star la plus glamour de la scène underground hongroise. Elle a commencé sa carrière dans la pop music avec le groupe Amorf Ördögök formé en 2000. Un phénomène unique qui s’est fait remarqué par son approche DIY et son style pop gadget bricolé.Après la séparation de Amorf, Péterfy Bori & Love Band va encore plus loin en développant un style « bigger than life » mariant le lyrisme extravagant de la diva avec l’énergie et l’intensité de la musique punk rock.
Discographie:
Péterfy Bori & Love Band (2007)
Péterfy Bori & Love Band 2 (2009)
7. Ágnes Vanilla
Ágnes Vanilla (de son vrai nom Ágnes Frenyó) est une chanteuse pop, auteur-compositeur, productrice, fondatrice de l’édition musicale Culturmission, member du József Attila club et étudiante en théologie. Elle est née en 1977, elle écrivit ses premiers poèmes à 11 ans, elle écrit et compose ses chansons depuis l’âge de 15 ans. Elle a commencé à se produire en 1997.
Beyond The Blue Horizon, paroles de Leo Robin, musique de Richard A. Whiting et W. Franke Harling, une chanson interprétée par Jeanette MacDonald qui interprète le rôle de la Comtesse Helene Mara dans Monte-Carlo (1930), un film musical d'Ernst Lubitsch.
Blow whistle, blow away
Blow away the past
Go engine anywhere
I don't care how fast
On, on from darkness into dawn
From rain into the rainbow fly with me
Gone, gone all my grief and woe
What matter where I go if I am free?
Beyond the blue horizon
Waits a beautiful day
Goodbye to things that bore me
Joy is waiting for me
I see a new horizon
My life has only begun
Beyond the blue horizon
Lies a rising sun.
La deuxième édition du Festival international Cirque & Fanfares, investira tout le centre historique de la ville du 25 au 28 mai. Au programme, 5 troupes de cirque, 13 fanfares, et 50 concerts gratuits.
Playlist vidéo des fanfares participantes
Les fanfares :
Amber Kawa band (Jaipur, Inde) Imperial Kikiristan (Bourgogne) La Fanfare en pétard (Strasbourg) Balkanauten (Munich) Kocani orkestar (Kočani, Macédoine) La Fanfarosoir (Bourgogne du Sud)
Le Zub Orchestra (Lyon) Les Haricots noirs (Brésil) Pullup Orchestra (Suisse) Les Caravanes sérails (Tence, France) Prowpuskovic (Besançon) Ziyara (Algérie)
Ne m'oublie pas, chanson écrite, composée et interprétée par La Grande Sophie. Le titre figure sur l'album La Place du fantôme (Polydor Records, 2012)
Ne m'oublie pas sur la porte, au milieu de tes clés.
Ne m'oublie pas sous la flotte d'un parapluie mouillé.
Ne m'oublie pas au fond d'un tiroir rouillé ou dans un vieux cahier.
Ne m'oublie pas sur ta bouche, à en perdre tes mots.
Ne m'oublie pas quand tu touches une autre avec ta peau.
Ne m'oublie pas ailleurs, les idées traînent dans la semaine.
Moi, je n'insiste pas, je te connais par coeur
Et j'entends le chant des sirènes.
Moi, je dis ça comme ça, fais pas comme le facteur.
Ne m'oublie pas, ne m'oublie pas.
Ne m'oublie pas sur la ligne 12 du métro.
Ne m'oublie pas sur la p'louse, en l'honneur d'un râteau.
Ne m'oublie pas enfin dans la lumière face au destin.
Ne m'oublie à l'époque où je n'existe plus.
Ne m'oublie pas dans tes poches, petit bouton perdu.
Ne m'oublie pas dehors, hors de tes rêves, la réalité.
Moi, je n'insiste pas, je te connais par coeur
Et j'entends le chant des sirènes.
Moi, je dis ça comme ça, fais pas comme le facteur.
Ne m'oublie pas, ne m'oublie pas.
Ne m'oublie pas sous la plume légère de l'oreiller.
Ne m'oublie pas sous l'écume dans le marc de café.
Ne m'oublie pas... Pas toi, si ça s'y prête pas dans l'immédiat.
Ne m'oublie pas n'importe où ou je vais y passer.
Ne m'oublie pas au mois d'août, je vais me liquéfier.
Ne m'oublie pas au hasard, dans ta mémoire, où m'as-tu caché ?
Moi, je n'insiste pas, je te connais par coeur
Et j'entends le chant des sirènes.
Moi, je dis ça comme ça, fais pas comme le facteur.
Ne m'oublie pas, ne m'oublie pas.
Der Wanderer (D.493) [Le voyageur, le vagabond] est le nom d'un lied composé par Franz Schubert en 1816. Le texte est emprunté au poète Georg Philipp Schmidt von Lübeck. Schubert écrivit un autre lied intitulé "Der Wanderer" qui porte le numéro D.649.
Der Wanderer est interprété par le grand baryton allemand Dietrich Fischer-Dieskau, mort ce 18 mai 2012, à qui nous souhaitions rendre ici un modeste hommage.
Ich komme vom Gebirge her,
Es dampft das Tal, es braust das Meer.
Ich wandle still, bin wenig froh,
Und immer fragt der Seufzer, wo?
Die Sonne dünkt mich hier so kalt,
Die Blüte welk, das Leben alt,
Und was sie reden, leerer Schall;
Ich bin ein Fremdling überall.
Wo bist du, mein geliebtes Land?
Gesucht, geahnt, und nie gekannt!
Das Land, das Land so hoffnungsgrün,
Das Land, wo meine Rosen blühn.
Wo meine Freunde wandelnd gehen,
Wo meine Toten auferstehen,
Das Land, das meine Sprache spricht,
O Land, wo bist du?...
Ich wandle still, bin wenig froh,
Und immer fragt der Seufzer, wo?
Im Geisterhauch tönt's mir zurück:
"Dort, wo du nicht bist, dort ist das Glück."
Je viens de la montagne
La vallée fume, la mer rugit.
Je marche en silence, sans joie,
Et toujours en soupirant, me demande : Où ?
Le soleil me semble si froid ici,
La fleur fanée, la vie révolue,
Et ce qu’ils disent sonnent vide;
Je suis un étranger partout.
Où es-tu mon pays bien-aimé ?
Je t’ai cherché, rêvé, mais ne t’ai jamais connu !
Le pays, le pays vert de l’espoir,
Le pays, où fleurissent les roses.
Là où mes amis vont se promener,
Là où mes morts ressuscitent,
Le pays où l'on parle ma langue,
Ô pays, où es-tu ?
Je marche en silence, sans joie,
Et toujours en soupirant, me demande : Où ?
Dans un murmure, un esprit me répond :
« Là où tu n’es pas, là est le bonheur. »