une chanson de Serge Fiori, musicien, chanteur, auteur-compositeur, qui forma avec Michel Normandeau, Harmonium, le groupe de rock progressif québécois qui marqua les années 70.
Album : Serge Fiori, GSI Musique, 2014
Quand je regarde un show dedans le Centre Bell
Je vois des gens partout triper le show sur leur cell
C'est moé qu'y'é perdu mais c'est pas naturel
Le monde est virtuel
J'ai mon profil Facebook plogué sur mon Twitter
Celui de Twitter plogué dans mon toaster
Faque là mes muffins anglais reçoivent des courriels
Le monde est irréel
Tout seul, tout le monde est tout seul
Parti, tout le monde est parti
Si loin, tout le monde est si loin
J'm'ennuie... j'm'ennuie...
Donne-moé du Viagra, donne-moé du Cialis
Donne-moé d'la haute performance, le reste on s'en câlisse
Donne-moé des films pornos dans mon lave-vaisselle
Le monde est sexuel
Oublie ça la politique, donne moé de l'informatique
Oublie ça la culture, donne-moé qu'qu'chose qui fait dur
Chacun dans ses bébelles, chacun tout seul sur son cell
Aut' Chose groupe québécois formé en 1974 par le poète et chanteur Lucien Francoeur et le compositeur et guitariste Pierre-André Gauthier.
Album : Prends Une Chance Avec Moé - CBS, 1975
Tentative de transcription...
La tête qui gèle
Le crâne qui craque
C'est moé l'freak*
De Montréal
J'ai mis des ailes
À mes bretelles
Un stéréo
Dans mon cerveau
J'ai l'univers
Dans ma cuillère
C'tait dans semaine des trois jeudis
On a sniffé du patchouli
A l'avait une Mustang Skylolo*
Pis a l'avait pas d'boutons dans l'dos
On a été voir Pink Floyd
On a mangé des hot-doys*
On s'est rendu au septième ciel
Le Bon Dieu nous a d'mandés en rappel
J'drope* des boulamites*
Chu rongé par mon mythe
J'boé d'la robine*
Pis j'rêve à Joplin*
Chu capoté ben raide*
Je l'aime parce qu'est laide
C't' une belle plotte*
C't' avec elle que j'veux prendre ma botte*
La tête qui gèle
Le crâne qui craque
C'est moé l'freak
De Montréal
J'ai mis des ailes
À mes bretelles
Un stéréo
Dans mon cerveau
J'ai l'univers
Dans ma cuillère
Chu l'top des tops
J'chante pour les moppes*
J'chante pour les tapettes
Pis les voleurs de Corvette
Pour ceux qui mangent leurs crottes de nez
Pis ceux qui sont pas capables de bander
Chu jamais à l'heure
C'est moé l'Bonhomme-sept-heures*
J'mange des sardines
Parce que j'fais pas une grosse paye
Chu un sniffeux d'slipines*
Pis j'ai droit au soleil
Chu pas la mer à boire
Fait pas si noir à soir
Pis c'pas avec des miroirs
Qu'on va finir par se voir
La tête qui gèle
Le crâne qui craque
C'est moé l'freak
De Montréal
J'ai mis des ailes
À mes bretelles
Un stéréo
Dans mon cerveau
Le volume au boutt'
Tentative de décryptage...
freak = monstre de foire, puis à partir les années 60 : hippie, marginal, consommateur de drogues dures
sky lolo = pas clair : une référence à Sky Low Low ? lutteur professionnel canadien de petite taille
hot-doys = hot dogs
droper = laisser tomber
boules à mites = mettre ou sortir du placard ou du tiroir (source : wiktionnaire)
boire de la robine = boire de la bibine, de l'alcool de mauvaise qualité, impropre à la consommation
Janis Joplin (1943-1970), chanteuse de blues rock
capoté ben raide = être bien accroché à, être fan de, être raide de
moppes = serpillères. Fais pas la moppe: fait pas la baboune : fais pas la gueule !
plotte = (argot) vulve, chatte, par extension (argot, grossier) : femme qui aime le sexe (source : wiktionaire)
Bonhomme-sept-heures = personnage maléfique fictif du Québec, sorte de croque-mitaine, de père Fouettard qui enlève les enfants qui sont encore dehors après 7 heures. (source : wikipédia)
sniffeux d'slipines = sniffeur, renifleur de petites culottes
— J’espère que nous aurons l’occasion de nous entretenir à nouveau, dit Villatoro. Je suis content d’avoir un expert local qui sait comment les choses fonctionnent ici. J’espère que ça ne vous gêne pas. Je me sens complètement étranger ici.
— Non, ça ne me gêne pas, dit Jess en se retournant. Mais ne me demandez pas de vous raconter des ragots sur mes voisins. Je ne le ferai pas.
— Ça ne m’avait même pas effleuré l’esprit, dit Villatoro avec un grand sourire. C’est juste que pour moi, cet endroit, je ne sais pas, c’est comme un million d’arbres avec juste deux ou trois personnes qui se baladent au milieu. Je suis incapable de voir tout le tableau tellement c’est bizarre. C’est comme si on vous parachutait en plein Los Angeles sans personne pour vous aider. Vous ne sauriez pas quoi faire, où aller, comment vous comporter. Ici aussi il y a des prédateurs, dit-il en montrant l’ours, mais ils portent des vêtements de couleur et des fusils. Ça n’a rien à voir.
Jess garda le silence. Il avait toujours pensé qu’il était plus facile aux gens de la campagne d’aller vivre en ville que l’inverse.
— Tenez, par exemple, reprit Villatoro en désignant la chaîne montagneuse qui s’étendait vers l’est, quand je regarde ces sommets, tout ce que je vois, c’est une montagne avec des arbres dessus. C’est probablement bien plus que ça, mais c’est tout ce que je vois.
Jess se tourna dans la direction que montrait Villatoro.
— Ça, c’est Webb Mountain, dit-il. Vous voyez cette grande étendue verte plus claire que le reste ? Un peu comme une mosaïque ? Eh bien, ce sont des trembles. Il y a eu un feu de forêt là-haut il y a vingt ans et les trembles sont les premiers arbres à repousser. Les sapins finiront par prendre le dessus, mais il faudra attendre plusieurs siècles. À une époque, il a été question de construire une station de ski sur Webb Mountain, mais les promoteurs ont été chassés par les écologistes. Il y a beaucoup d’ours là-haut. Je parie que c’est là que notre chasseur a eu le sien ce matin.
Il remarqua le sourire sur le visage de Villatoro.
— C’est exactement ce que je voulais dire, dit celui-ci. Partout où je regarde, je vois des montagnes qui se ressemblent toutes. Alors que vous connaissez leur histoire et leurs particularités.
C. J. Box, Meurtres en bleu marine (Blue Heaven), trad. de l'anglais par Anick Hausman, 2008
Big Mama Thornton ft. Buddy Guy - Hound Dog (1965)
"Hound Dog" est un blues écrit par Jerry Leiber et Mike Stoller qui fut enregistré la 1ère fois en 1952 par Big Mama Thornton. "Hound Dog" deviendra ensuite un hit stratosphérique avec l'interprétation en 1956 d'Elvis Presley.
Big Mama Thornton (1926-1984) - Wikipedia - Discogs - Portrait Blues Again
Phillip Tabane and Malombo - Live at the The Market Theatre (Johannesburg, 2010)
"The jazz label – or any other label – has never worked in my case. Once, I went to play at a competition in Durban and in the end I was given a special prize because I could not be categorised. To this day, they still cannot categorise my music."
En 1971, le groupe Poll sortait son premier disque dans un sac de jute… En montrant l’objet avec malice, Dimitris livre son analyse sur la galette : « Poll était autant influencé par les hippies américains que par le folk grec, cela se ressent avec ce mélange de chœurs, de flûte et de guitare acoustique. En tout cas, c’est un des meilleurs albums jamais enregistré par un groupe grec. » (source : Rock : la discothèque grecque idéale - The Parthenon Post)
Né en 1944, guitariste virtuose de la région du désert du Karoo (Afrique du Sud) qui joue un style de guitare slide avec une cuillère à café tenue en bouche, en s'accompagnant en finger picking. Il fut révélé grâce au documentaire Karoo Kitaar Blues de David Kraamer (2003).
Une sélection curieuse de l'actualité musicale, pour partager quelques recommandations et aborder l'univers d'artistes d'aujourd'hui, émergents ou confirmés, en leur accordant une écoute patiente et attentive, dans l'abondance des sorties du moment.
Woods "Strange to explain"(Woodsist, 2020)
Groupe de Brooklyn, Woods était au départ en 2005 le projet solo de Jeremy Earl qui jouait à l'époque dans Meneguar. Il fut rejoint notamment par Jarvis Taveniere également membre de Meneguar et par Kevin Morby qui fait depuis la carrière solo que l'on connait. Jeremy Earl est également le fondateur de l'incontournable label Woodsist (Kevin Morby, Kurt Vile, Ducktails, Mac Demarco, White Fence, ...)
Projet solo de l'anglais Samuel Eastgate (alias Sam Dust), chanteur et leader de Late of the Pier etcompère de Connan Mockasin du projet zinzin Soft Hair (2016).
Une pop dansante, exentrique et accrocheuse, parfois déroutante, mais jamais saoulante qui interessera les fans de Prince et/ou de Kevin Barnes (Of Montreal).
Née en 1991 en Géorgie, Mackenzie Scott est une chanteuse multi-instrumentiste, auteure compositrice, au style assez proche de Mitski, Sharon Van Etten, Aldous Harding. Silver Tongue, son 4ème album, est certainement le plus abouti. Le mixage signé Jorge Elbrecht scelle le sceau de la qualité.
Kate Shilonosova est une artiste russe d'adoption moscovite, originaire de Kazan. Après avoir formé en 2011 Glintshake, un groupe de noise dans la veine de Sonic Youth, et travaillé avec le Moscow Scratch Orchestra les pièces du compositeur Cornelius Cardew, elle participe à la Red Bull Music Academy de Tokyo en 2014. Room For The Moon, son 3ème album, le plus abordable, est édité comme le précédént Для [= For], chez Rvng Intl., un label de Brooklyn.
Groupe londonien constitué autour de Jack Cooper (Ultimate Painting, Mazes) et de Will Young (Beak, Moon Gangs) agrégeant pop folk nonchalante et mélancolique, jazz modal (le saxophone de Jeff Tobias) et post-rock slowcore.
Groupe formé en 1985 à Minneapolis, par les deux chanteurs, guitaristes, auteurs-compositieurs : Mark Olson et Gary Louris. 35 ans après, The Jayhawks restent les dignes héritiers du meilleur du folk rock américian (Gram Parsons, Neil Young, The Band, The Byrds, Big Star). Ils n'ont toujours pas acquis la reconnaissance qu'ils méritent, mais qu'importe, XOXO, leur 11ème album studio sonne déjà comme un classique.
Formation suédoise, active depuis 2008, emmenée par la chanteuse, musicienne et compositrise Maria Lindén et le parolier Fredrik Balck. La pop mélancolique et ouatée qui émane de leur 3ème album Warnings plaira aux fans de Beach House et des Chromatics.
Formation protéiforme et expérimentale, impossible à ranger sous une seule bannière : noise pop, post-rock, Deerhoof fait figure de groupe de référence depuis un quart de siècle. Formé en 1994 à San Francisco autour du guitariste Rob Fisk, du batteur et clavier Greg Saunier et rejoint l'année suivante par la chanteuse et multi-instrumentaliste Satomi Matsuzaki, puis par le guitariste John Dieterich et même un temps par le génial Chris Cohen, le groupe évolue dans une démarche de recherche sans cesse renouvellée après plus d'une vingtaine d'albums à leur actif. Future Teenage Cave Artists qui flirte avec le jazz en est à nouveau la preuve.
Un sentiment soudain de désolation l’étreignit. Il avait joliment gâché sa vie. Il avait maintenant quarante-six ans, et il passait son temps dans le living-room à s’amuser avec un concours de journal. Pas d’emploi rémunéré légitime, pas de femme, pas d’enfants, pas de maison à lui. Et il jouait avec la femme d’un voisin.
Vic avait raison : une vie dénuée de valeur.
Je ferais aussi bien d’abandonner, décida-t-il. Le concours, tout. D’aller me promener ailleurs, de faire autre chose. D’aller suer sous les derricks avec un casque d’aluminium, de ratisser des feuilles mortes, de gratter des chiffres dans le bureau d’une compagnie d’assurances, de magouiller dans l’immobilier.
N’importe quelle autre occupation serait plus adulte, comporterait davantage de responsabilités, m’arracherait à mon enfance prolongée, à cette marotte, comme si je passais mon temps à assembler des modèles réduits d’avions.
L’enfant qui le précédait obtint sa sucrerie et s’éloigna en courant. Ragle posa sa pièce de cinquante cents sur le comptoir.
« Auriez-vous de la bière, par hasard ? » Sa voix lui parut bizarrement menue et lointaine. Le vendeur en tablier blanc, casquette sur la tête, le regardait, le regardait sans bouger. Rien ne se produisit. Aucun son nulle part. Enfants, voitures et vent : tout s’était tu.
La pièce de cinquante cents tomba, s’enfonça dans les bois et s’évanouit.
Je suis en train de mourir, songea Ragle. Ou bien…
La terreur le saisit ; il voulut parler mais ses lèvres le trahirent. Il était désormais prisonnier du silence.
Encore une fois, non !
Non !
Cela m’arrive encore une fois.
La buvette se désagrégea en fines molécules incolores et sans traits. Ragle se mit à voir au travers, se mit à voir la colline derrière, les arbres et le ciel. Il vit la buvette quitter l’existence, avec son propriétaire, la caisse, l’énorme distributeur de boissons à l’orange, les robinets de Coke et de bière sans alcool à la pression, le réfrigérateur garni de bouteilles, le gril à hot dogs, les pots de moutarde, les cônes empilés, les rangées de lourds couvercles ronds en métal sous lesquels se trouvaient les différents parfums de glace.
À la place de tout ceci, une petite étiquette. Ragle tendit la main et s’en empara. Sur le papier était imprimé en capitales :
BUVETTE
Philip K. Dick, Le temps désarticulé (1959), trad. de Philippe R. Hupp (1975)
Désormais, sa vie avait un sens : c'était la vie d’un collectionneur. Soir après soir, il classait ses coupures, les comptait sous les yeux indulgents de Mme Povondra qui savait bien que tous les hommes sont à moitié fous, à moitié enfants ; mieux vaut jouer avec des coupures que d’aller au café ou de jouer aux cartes. Elle alla même jusqu’à faire de la place pour ses boîtes dans son armoire à linge — peut-on demander davantage à une femme et à une ménagère !
G.H. Bondy lui-même fut frappé, je ne sais trop à quelle occasion, des connaissances encyclopédiques de M. Povondra en matière de salamandres. Un peu timidement, M. Povondra lui avoua qu’il collectionnait tout ce qui s’imprimait sur les salamandres et lui montra ses boîtes. [...] M.Bondy ordonna tout simplement aux bureaux du Syndicat des Salamandres d’envoyer à Povondra toutes les coupures sur les salamandres dont on avait pas besoin pour les archives ; et M. Povondra, heureux et quelque peu débordé, recevait journellement des paquets de documents dans toutes les langues du monde ; et c’étaient surtout les journaux imprimés en cyrillique, en grec, en hébreu, en arabe, en chinois en bengali, en tamil en javanais ou en taali qui lui inspiraient un pieux respect.
— Qui croirait, se disait-il en les contemplant, que sans moi tout cela ne serait pas ?
Comme nous l’avons déjà dit, la collection de M. Povondra contient beaucoup de documents sur toute l’histoire des salamandres ; cela ne veut pas dire qu’elle pourrait satisfaire un historien sérieux. D’abord, M. Povondra, qui n’avait pas reçu une formation spécialisée dans le domaine des sciences historiques auxiliaires ni dans celui des méthodes archivistiques, n’indiqua pas sur les coupures ni leur source ni leur date ; ce qui fait qu’en général, nous ignorons même quand tel ou tel document a été publié.
Deuxièmement, vu l’abondance du matériel qui s’accumulait entre ses mains, M. Povondra avait surtout tendance à conserver les articles longs, qu’il croyait être les plus importants, et à jeter les nouvelles brèves et les dépêches dans la caisse à charbon ; de sorte qu’il ne nous reste sur cette période que bien peu d’informations et de faits. Troisièmement, la main de Mme Povondra joua un grand rôle dans cette affaire : quand les boîte de M. Povondra menaçaient de déborder, elle retirait silencieusement, en secret, une partie des coupures pour les brûler ; cela se produisait plusieurs fois par an. Elle épargnait seulement celles qui ne s'accumulaient pas si vite, comme les collections malabares, tibétaines ou coptes ; ces collections sont presque complètes mais, vu certaines lacunes dans notre culture, elles ne nous servent pas à grand-chose. [...] ce n'est que par hasard que nous sont parvenus des documents sur certaines phases de cette grande période de l'histoire mondiale que nous tâcherons, malgré toutes les lacunes, de résumer sous le titre : La Civilisation en Marche.
Karel Čapek, La Guerre des salamandres (1936), traduit du tchèque par Claudia Ancelot
Pour décider si c’est «Bien» ou «Pas bien», nous avons une règle très simple : la composition doit être vraie. Nous devons décrire ce qui est, ce que nous voyons, ce que nous entendons, ce que nous faisons.
Par exemple, il est interdit d’écrire : «Grand-Mère ressemble à une sorcière» ; mais il est permis d’écrire : «Les gens appellent Grand-Mère la Sorcière.»
Il est interdit d’écrire : «La Petite Ville est belle», car la Petite Ville peut être belle pour nous et laide pour quelqu’un d’autre.
De même, si nous écrivons : «L’ordonnance est gentil», cela n’est pas une vérité, parce que l’ordonnance est peut-être capable de méchancetés que nous ignorons. Nous écrirons simplement «L’ordonnance nous donne des couvertures».
Nous écrivons : «Nous mangeons beaucoup de noix», et non pas : «Nous aimons les noix», car le mot «aimer» n’est pas un mot sûr, il manque de précision et d’objectivité. «Aimer les noix» et «aimer notre Mère», cela ne peut pas vouloir dire la même chose. La première formule désigne un goût agréable dans la bouche, et la deuxième un sentiment.
Les mots qui définissent les sentiments sont très vagues ; il vaut mieux éviter leur emploi et s’en tenir à la description des objets, des êtres humains et de soi-même, c’est-à-dire la description fidèle des faits.
Vetettem violát várom kinyílását / S az én édesemnek visszafordulását / Kinyílt a viola ki is virágoza / De az én édesem nem jött vissza soha
[J'ai semé des violettes, j'attends avec impatience leur floraison / comme le retour de ma chérie / La violette a éclos, puis elle a fleuri / Mais ma douce ne m'est jamais revenue]
Veronika Harcsa (chant) - discogs - wikipedia
Bálint Gyémánt (guitare) - discogs
album : Veronika Harcsa & Bálint Gyémánt - Shapeshifter (Traumton Records, 2019)
Cseh Tamás - Paraszt [Paysan]
Már azt hittük, nem létezik, / de lám táncol és túr ez itt, / e gaz magyar paraszt. / Földműves ő és táncoló, / még létező, mint látható, és / gaz, mint látjuk azt.
[Nous pensions qu'il n'existait pas, / mais je le vois danser et monter ici, / ce paysan hongrois bizarre. / Il est agriculteur et danseur, / il existe toujours comme on le voit ainsi que les / mauvaises herbes comme on le voit.] Cseh Tamás (1943-2009) - wikipédia - discogs
András Dés Rangers: Dóra’s Song
János Ávéd - saxophone ténor ; Márton Fenyvesi - guitare ; Mátyás Szandai - contrebasse ; András Dés - percussions : "objets trouvés"
album :András Dés Rangers "Einschließlich"
Syrius - Dream About the Dance of the Flowers
Le groupe hongrois Syrius formé à Budapest en 1962 par Zsolt Baronits (saxophone)jouait principalement de la beat music. Le groupe change de style en 1970 et s'oriente vers le rock progressif et le jazz-rock fusion, avec l'arrivée de Jackie Orszaczky (basse, chant), László Pataki (orgue), Mihály Ráduly (saxophone, flûte) et András Veszelinov (batterie). Grâce à un contact, ils partent en Australie où ils enregistreront leur 1er et meilleur disque "Devil's Masquerade" en 1971. (source : Progarchives)
Béla Bartók - Musique pour cordes, percussion et célesta - Orchestre Philharmonique de Radio France
L'Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Alan Gilbert le 16 Mars 2019 à l'auditorium de Radio France.
La culture est une forme ; toute culture est une matrice de formes. Ces formes valent et signifient par la tension qui les a provoquées, par ce qu’elles ont su retenir de cette tension. Ainsi, dans une forme créée, le signifiant et le signifié coïncident-ils si la forme est vivante, c'est-à-dire si elle est encore animée par l'intuition qui lui a donné naissance, si elle constitue une réplique éclairée, éclairante, à la question obscure qui fut et demeure posée. Indissociable de sa signification, une forme admet donc, jour et nuit d'être interrogée. Un « dialogue » – comme on dit – des cultures, je le vois d'abord comme, d'une rive à l'autre, un questionnement des formes.
Salah Stétié, Ur en poésie, Stock, 1980
Laura Jean - Girls On The TV
Album : Devotion (Chapter Music, 2018)
Kraftwerk - Ruckzuck
Album : Kraftwerk (Philips, 1970)
Владимир Высоцкий [Vladimir Vyssotski] - Утренняя гимнастика [Gymnastique du matin]
Charles Mingus featuring Eric Dolphy - Meditations on integration
Charles Mingus - contrebasse ; Eric Dolphy - Alto saxophone, clarinette basse, flûte ; Clifford Jordan - saxophone ténor ; Jaki Byard - piano ; Johnny Coles trompette ; Dannie Richmond - batterie
Album : The Great Concert Of Charles Mingus (1964)
Edgard Varèse - Amériques (version 1929) - London Symphony Orchestra- Simon Rattle