30 janvier 2008

Introduction au web sématique : vidéo de la semaine #33



Définitions :

sémantique (adjectif) : qui a rapport à la signification, au sens.

web sémantique :

désigne un ensemble de technologies visant à rendre le contenu des ressources du World Wide Web accessible et utilisable par les programmes et agents logiciels, grâce à un système de métadonnées formelles, utilisant notamment la famille de langages développés par le W3C. (Wikipédia)

analyse des contenus d'Internet. (Lexicom)

web intelligent dans lequel les informations, auxquelles on donne une signification bien définie, sont reliées entre elles de façon à ce qu'elles soient comprises par les ordinateurs, dans le but de transformer la masse des pages Web en un index hiérarchisé et de permettre de trouver rapidement les informations recherchées. (Grand Dictionnaire Terminologique)

regroupe l'ensemble des recherches et des travaux permettant aux machines d'exploiter le contenu des pages Web. Ces recherches proposent des méthodes, langages et techniques pour d'une part enrichir le contenu de ces pages, d'autre part permettre l'exploitation de ces enrichissements sémantiques à l'aide de différentes ressources (terminologies, conceptuelles, ontologies ...). Cette automatisation rendue ainsi possible doit permettre d'offrir de meilleurs services aux êtres humains. (LaLIC, Paris Sorbonne)

La vidéo An introduction to the Semantic Web a été réalisée par la société Digital Baazar (durée 6 minutes, en anglais)
An introduction to the Semantic Web

sources : http://wiki.digitalbazaar.com/en/Semantic-web-intro
http://blog.digitalbazaar.com/2007/12/26/semantic-web-intro/

Dmitri Chostakovitch : "Lady Macbeth de Mzensk"

« La plupart de mes symphonies sont des monuments funéraires. Trop de gens chez nous ont péri on ne sait où et nul ne sait où ils sont enterrés, même leurs proches ne le savent pas. C’est ce qui est arrivé à nombre de mes amis. Où peut-on ériger un monument à Meyerhold ? Seule la musique peut le faire. Je suis prêt à dédier une œuvre à chacune des victimes. Malheureusement c’est impossible, alors je leur dédie toute ma musique. » Dmitri Chostakovitch

Lady Macbeth De Minsk [=Леди Макбет Мценского уезда ]: opéra [extrait] (Scène du repas de mariage de Katerina et de Sergi).
Acteurs : Marketa Hrubeÿova, Michael Dlouhy. Chanteurs : Galina Vishneskaya, Nicolai Gedda. London Philharmonic, Mstislav Rostropovich, dir. Un film de Petr Weigl (1992)
Pendant la noce, un invité ivre découvre le cadavre de Zinovy, le premier mari assassiné de Katerina caché dans la cave à vin et court prévenir la police.

source de la vidéo : http://www.archive.org/details/lady_macbeth_of_mtsensk

"Après l’instauration officielle du réalisme socialiste en 1934, l’épuration commence et s’intensifie en 1936. Le 5 janvier, le Comité des affaires artistiques, créé près le Narkompros, décrète la fermeture du MHAT-2 [Théâtre d'Art]. Molière de Bulgakov est retiré de l'affiche à la Filiale du Théâtre d’Art deux mois plus tard. La presse traîne dans la boue l’opéra de Šostakovič, Lady Macbeth du District de Mcensk dans la mise en scène du Bolchoï (alors que Nemirovič-Dančenko donne l'œuvre dans son Théâtre musical sous le titre de Katerina Izmajlova depuis 1933) 5, puis attaque l’opéra-bouffe Les Preux de Dem’jan Bednyj joué au Théâtre de Chambre. Les metteurs en scène les plus audacieux : Mejerhol’d, Tairov, Ohlopkov, Zahava, Popov, Radlov sont appelés à la barre pour avouer leur formalisme. Cette série d’autocritiques marque la fin de l’hégémonie du metteur en scène. Le texte doit désormais être « servi » au plus près par l’acteur. La mise en scène tend à disparaître comme art, elle n’a plus qu’une fonction auxiliaire. [...] L’arrestation de Mejerhol’d en juin 39 scelle tragiquement ce que l’on peut considérer comme la première partie de l’histoire du théâtre soviétique. Indépendamment de la guerre, les plus grands metteurs en scène ont été réduits au silence, parfois fusillés, parfois envoyés en camp d’où quelques-uns seulement (Dikij, Sahnovskij, Varpahovskij) sortiront vivants." Marie-Christine Autant-Mathieu : "Le dressage du théâtre soviétique dans les années 1930 et 1940" in Cahiers slaves n° 8 "Le réalisme "socialiste" sans la littérature et l'art des pays slaves"

Une excellente analyse de l'opéra Lady Macbeth de Mzensk (article de Catherine Scholler sur ResMusica)

sur le metteur en scène et ami de Dmitri Chostakovitch : Vsevolod Meyerhold (article Wikipedia)
Toujours sur Wikipédia, l'article sur Lady Macbeth du district de Mtsensk

28 janvier 2008

Сказка о попе и его работнике Балде (1933) музыка Д. Д. Шостаковича

L'histoire du Pope et de son serviteur Balda op. 36, musique de Dimitri Chostakovitch
Seul extrait conservé du film d'animation de Mikhail Tsekhanovski, paroles de AI Vvedensky (1933-34)
Фрагмент «Базар» [Fragment «Bazar» ]

Ce serait bien étonnant que les créateurs de la série South Park n'aient pas été influencé par l'école d'animation russe. Il y a plus que des airs de ressemblance, n'est-il pas ?

Article de Wikipedia sur le cinéma d'animation russe (en anglais) http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Russian_animation
Le blog : The Priest and his servant Balda

"[...]Chostakovitch se lance dans un projet de dessin animé d’après un poème de Pouchkine, le Conte du Pope et de son valet Balda, dont il considère la musique comme une de ses meilleures œuvres.
Malheureusement, la bande du film a été détruite pendant la guerre. Nous disposons cependant d’extraits musicaux qui ont été rejoués et enregistrés, notamment tout récemment par Thomas Sanderling. Cet ouvrage date de 1936. En russe, Balda signifie « tête de bois ». On dit cela d’un bûcheron qui a passé toute sa vie en forêt à bûcher du bois. Le réalisateur de ce dessin animé s’appelle Tsiekhanovski. Il ne s’agit pas d’un dessin animé pour enfants mais bien d’un projet très satirique, très ironique, une critique du Parti en fait, écrite d’ailleurs avant la condamnation de Lady Macbeth.
" Hélène Bernatchez, Chostakovitch et la musique de film entretiens receuillis par Benjamin Grenard l'an dernier à l'occasion du centenaire de la naissance du compositeur. (source Altamusica)

Le texte de Pouchkine, traduit en français, s'appelle "Conte du marchand Kousma Ostolope et de son ouvrier Balda", pp 340-345 in "Oeuvres choisies / de A. S. Pouchkine : poète national de la Russie : Traduit par H. Dupont. - F. Bellizard et cie, publié 1847" disponible sur Google Recherche de livres (Et si Internet était en fait une grande boîte de puzzle ?)

25 janvier 2008

L'univers symphonique : podcast de la semaine

L'univers symphonique est une émission produite par le Centre national des Arts, elle est animée par Marjolaine Laroche, contrebassiste de l'Orchestre du CNA, et par le journaliste Jean-Jacques van Vlasselaer. Ensemble, ils se proposent de faire découvrir les oeuvres majeures du répertoire orchestral. Déjà disponibles : La Symphonie no 9 de Beethoven, celle de Dvořàk et de Chostakovitch. Le site de l'émission, le fil RSS

Ce podcast est proposé sur balados.culture.ca : le répertoire des podcasts audio et vidéo canadiens. Plus de trois cents émissions de radio et de télévision sont rassemblées sur ce portail. Les podcast sont présentés par thèmes : Cuisine, Écriture, Éducation, Film, Groupes culturels, Groupes sociaux, Histoire, Médias numériques, Métiers d'art, Musique, Société, Théâtre, Vie urbaine, Visuel.
On peut conseiller notamment :
Le carnet techno : un magazine hebdomadaire consacré aux nouvelles technologies,
Indicatif présent : un magazine quotidien d'actualité,
Les années lumière : une émission scientifique

http://balados.culture.ca/explorez/feeds

Quand les discothécaires sortent de leur réserve

Après les hommes-livres de Fahrenheit 451, le roman de Ray Bradbury, et le réseau de socialisation Facebook voici quelques clichés des habitants du Disque-monde.

Sur une idée de sophiebib dont on espère voir très bientôt le portrait en vinyle :-)

24 janvier 2008

Vive VLC Media Player, le lecteur audio vidéo multi-formats

Véritable couteau suisse du podcasteur et de l'amateur de contenus audiovisuels numériques, VLC Media Player est un logiciel développé à l'origine par les étudiants de l'École centrale Paris (une invention frrrançaise, Môsieur!) qui permet d'ouvrir et de lire un nombre impressionnant de formats audio et vidéo. Indispensable.
Liens utiles : pour télécharger VLC Media Player, et l'article de Wikipédia qui décrit ce logiciel libre en détail.

En octobre 2007, se sont tenues à Lyon, les Journées Du Logiciel Libre (jdll), les conférences ont été filmées et sont proposées en ligne. L'une d'elles était justement consacrée à VLC et aux DRM avec une intervention de Sam Hocevar, l'un des concepteurs du logiciel, opposé au principe des DRM. Celui-ci dresse la typololie des différentes mesures techniques mises en place par les producteurs et les diffuseurs (Sony, Apple, etc.) pour protéger leurs contenus de la copie et de la libre circulation.
Liens vers le programme des journées, vers le répertoire du serveur où sont archivées les fichiers vidéos au format OGM (Ogg Media) lisibles bien sûr... grâce à VLC La boucle est bouclée !

A signaler aussi la conférence : La musique libre, ses enjeux et ses relations avec le logiciel libre par Florent Verschelde

22 janvier 2008

Wikipedia en MP3 avec Pediaphon


Le site Pediaphon produit des fichiers MP3 et podcasts automatiquement à partir des textes des articles de Wikipédia grâce à un logiciel de synthèse vocale . Le site d'actualités AgoraVox propose également la lecture de ses articles par une voix synthétique au format MP3. La prochaine étape serait de pouvoir convertir n'importe quelle page web à la volée au format MP3, ce qui serait très utile pour les non-voyants, et pour tout le monde d'ailleurs.(une info lue sur Brouehaha,
Un bon début, dommage que le ton métallique et guttural de la voix synthétique ne soit pas sans rappeler celle de HAL, l'ordinateur hostile et récalcitrant de 2001, Odyssée de l'Espace. Une voix peu flippante et donc impossible à écouter sur la durée sauf si on est fâché avec l'humanité !


Quand HAL devient fou (2001: A space odyssey)

Citation :
Dave Bowman: Hello, HAL do you read me, HAL?
HAL: Affirmative, Dave, I read you.
Dave Bowman: Open the pod bay doors, HAL.
HAL: I'm sorry Dave, I'm afraid I can't do that.
Dave Bowman: What's the problem?
HAL: I think you know what the problem is just as well as I do.
Dave Bowman: What are you talking about, HAL?
HAL: This mission is too important for me to allow you to jeopardize it.
Dave Bowman: I don't know what you're talking about, HAL?
HAL: I know you and Frank were planning to disconnect me, and I'm afraid that's something I cannot allow to happen.
Dave Bowman: Where the hell'd you get that idea, HAL?
HAL: Dave, although you took thorough precautions in the pod against my hearing you, I could see your lips move.
HAL: Just what do you think you're doing, Dave?
Dave Bowman: All right, HAL; I'll go in through the emergency airlock.
HAL
: Without your space helmet, Dave, you're going to find that rather difficult.
Dave Bowman: HAL, I won't argue with you anymore! Open the doors!
HAL: Dave, this conversation can serve no purpose anymore. Goodbye.
(source imdb)

21 janvier 2008

Automatically tagging audio files using supervised learning on acoustic features : vidéo de la semaine #32

"Indexer automatiquement des fichiers audio par une méthode d'apprentissage supervisée basée sur des caractéristiques acoustiques.", tel est le titre de l'intervention que Douglas Eck, un universitaire canadien a présenté à Mountainview (Californie) en avril 2007. Cette conférence permet de se faire une idée, même vague, des importantes innovations développées dans ce domaine. Mais, elle n'est pas des plus accessibles, d'abord parce qu'elle est en anglais, ensuite parce que le sujet requière des connaissances scientifiques et techniques assez importantes. Le titre annonce d'ailleurs clairement la couleur, et on se doute que ça ne va pas être aussi simple que d'assimiler la recette de la pâte à crêpes! Il est, par exemple, conseillé de se familiariser avec les concepts d'apprentissage supervisé et d'apprentissage automatique. (Vidéo téléchargeable ici.)

Douglas Eck est professeur-assistant à l'Université de Montréal, au département des sciences informatiques, où il enseigne des disciplines telles que "La musique et l'apprentissage automatique", ou encore "La modélisation statistique des données musicales", (voir son CV en pdf). Douglas Eck travaille également au sein du Laboratoire de neuropsychologie de la musique et de la cognition/Laboratory for BRAin, Music and Sound (BRAMS)(présentation en français).
http://www.iro.umontreal.ca/~eckdoug/

16 janvier 2008

Jouer (virtuellement) du Rhythmicon, l'ancêtre de la boîte à rythmes

Rhythmicon, un instrument conçu dans les années 30
Le Rhythmicon - connu également sous le nom Polyrhythmophone - a été la première batterie électronique (ou "boîte à rythmes", terme utilisé pour les dispositifs de ce type).
En 1930, Henry Cowell compositeur américain d'avant-garde et théoricien musical commanda à l’inventeur russe Léon Theremin la création du Rhythmicon, un dispositif remarquablement innovant.
Cowell voulait un instrument pour jouer des compositions faisant intervenir de multiples séquences rythmiques impossible d’exécuter simultanément par une seule personne sur un clavier acoustique ou avec un instrument à percussion.
Comment ça marche ?
L'invention, achevée en 1931 par Theremin, peut produire jusqu'à seize rythmes différents - à partir d’un rythme de base répété et fixé à une hauteur fondamentale et de quinze rythmes de plus en plus rapides. Chaque nouveau rythme est associé à la série harmonique de la fondamentale. Comme la série harmonique elle-même, les rythmes suivent une suite arithmétique A chaque battement de la fondamentale, la première harmonique (si elle est jouée) bat deux fois, la deuxième harmonique bat trois fois, et ainsi de suite. En utilisant le clavier de l'instrument, chacun des seize rythmes peut être joué seul ou dans n'importe quelle combinaison. Une septième touche permet de faire introduire un élément syncopé. L'instrument proposé par Cowell, produit des sons semblables aux percussions au moyen d'un système reposant sur le passage de la lumière à travers une série de disques troués avant d’être captée par des photorécepteurs électroniques.

Le Rhythmicon a été joué publiquement en 1932 par Cowell et Joseph Schillinger, professeur et théoricien de la musique. L’instrument radicalement nouveau a suscité un intérêt considérable. Cowell lui a consacré un certain nombre de compositions, dont Rhythmicana (Concerto pour orchestre et Rhythmicon, 1931) et de la musique pour violon et Rhythmicon (1932). Schillinger a calculé qu'il faudrait 455 jours, 2 heures et 30 minutes pour jouer toutes les combinaisons disponibles sur le Rhythmicon, en supposant une durée moyenne de 10 secondes pour chaque combinaison. Le compositeur Charles Ives, ami proche de Cowell, commanda à Theremin de construire un deuxième modèle du Rhythmicon pour l’usage de Cowell et de son associé, le chef d'orchestre Nicolas Slonimsky. Cependant, Cowell délaissa vite le Rhythmicon pour poursuivre d'autres recherches.

Un des instruments originaux construit par Theremin a fini à l'Université de Stanford, et l'autre est resté avec Slonimsky, lequel, l’a ensuite transmis à Schillinger et à la Smithsonian Institution. Ce dernier instrument est en état de marche, le son a été décrit comme «percutant, presque semblable au tambour." Theremin, plus tard, construisit un troisième modèle plus compact, après son retour forcé et contraint (kidnappé par des agents soviétiques, interné dans un camp) en Union soviétique, à la fin des années 1930. Cette version de l'instrument est conservée aujourd’hui au Theremin Center à Moscou, elle n’est pas en état de fonctionner. Selon de nombreux témoignages, dans les années 1960, le producteur de pop music pop Joe Meek fit des essais avec l'instrument, mais il semble très peu probable qu'il ait eu accès à l'un des trois appareils originaux. De même, on dit parfois, sans que cela puisse être confirmé, que l’on peut entendre le Rhythmicon dans différentes bandes originales de films, dont le Dr Strangelove [Docteur Folamour]. Plus récemment, le compositeur Nick Didkovsky conçu et construit une version similaire à l'instrument original, en respectant sa forme originale, mais en intégrant la technologie informatique d’aujourd’hui." (traduction de l'article anglais de Wikipedia)

Jouer virtuellement du Rhythmicon
Le site MusicMavericks propose un Rhythmicon virtuel dont on peut jouer en ligne dans son navigateur web. Il faut préalablement télécharger le plugin gratuit JSyn pour jouer et écouter le Rhythmicon. Deux versions sont à disposition : une version simple et une version complète présentant davantage de fonctionnalités. De même en fonction de la vitesse du processeur de l'ordinateur, on peut choisir entre une basse et uune haute qualité de son. Pour apprendre à utiliser le Rhythmicon, il est utile de consulter le guide qui est clair et très complet (en anglais). Il est possible d'écouter et de modifier des morceaux déjà composés, disponibles dans les archives.


The Online Rhythmicon


Autres sites sur le Rhythmicon
http://www.city-net.com/~moko/rbackgnd.html
http://www.mutelibtech.com/mute/came/camemore.htm
http://www.obsolete.com/120_years/machines/rhythmicon/index.html

15 janvier 2008

Charles Ives : "The Unanswered Question "

Charles Ives "The Unanswered Question " par le Boston University Symphony Orchestra, dirigé par Lukas Foss, assisté de Apostolos Paraskevas. Concert enregistré au Tsai Performance Center de Boston, en 1995.

Avec "The Unanswered Question (1906 révisé en 1930-35), pièce écrite pour une formation très inhabituelle de trompette soliste, quatre flûtes, et quatuor à cordes, [Charles Ives] posa l'environnement musical et sonore qui restera comme son style. Les cordes, situées hors de la scène, jouent très lentement, tandis que la trompette, seule face au public, joue à différentes occasions des motifs très courts que Ives décrit comme « l'éternelle question de l'existence ». A chaque fois, les flûtes, sur scène, répondent à la trompette par une explosition stridente, excepté la toute dernière fois : c'est la question sans réponse (the unanswered question). "
(Extrait de l'article Charles Ives sur wikipédia)

The Unanswered Question est la première oeuvre du 20e siècle qui utilise la spacialisation du son comme un élément majeur de la composition.
A découvrir sur le site American Mavericks "The Unmixed Question : the spatial music of Charles Ives", un remix interactif de l'oeuvre à écouter au casque.http://musicmavericks.publicradio.org/features/feature_unmixed_question.html#